AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,13

sur 19 notes
5
1 avis
4
5 avis
3
0 avis
2
0 avis
1
0 avis
Avec sa première histoire longue s'étalant sur plus d'un tome, nous démontre une nouvelle fois son grand talent de conteuse mais aussi de croqueuse du genre humain et c'est fascinant !

Retrouver Totonô est toujours une sacrée expérience. Ce héros tellement atypique qui n'aime pas se laver chez les autres ou dans un bain public, qui n'aime pas dormir dans la même pièce que quelqu'un, ou qu'une personne lui lave ses vêtements, est également un détective hors pair. Il le démontre une nouvelle fois dans cette sombre histoire familiale que l'on suit depuis la fin du tome précédent mais cette fois il est plutôt extérieur à ce qu'il se passe, ce qui change des histoires précédentes où on l'avait retrouvé impliqué.

On retrouve donc à nouveau son intelligence résultat de ses fines observations et de son excellent travail de déduction dans une histoire de famille complexe où l'autrice en profite pour tisser des liens limites fantastiques avec ce qu'il se passe. Dans une ambiance à la Agatha Christie, les héritiers d'une grande fortune sont tour à tour menacé, tandis que leurs parents sont eux-mêmes morts mystérieusement des années plus tôt. Il est question de mystérieux héritages, d'étranges cabanes, de traits génétiques qu'on cherche à faire disparaitre, de familles proches avec de drôles de règles. Tout cela est très mystérieux, avec une belle tension narrative et une peur au début fantastique mais de plus en plus réelle au fur et à mesure. L'autrice fait preuve de beaucoup de talent pour ce genre de récit, s'inspirant des meilleurs et sachant tirer partie de cela pour bâtir une histoire solide.

J'ai beaucoup aimé en plus la façon dont l'autrice utilise chacune de ses histoires pour aborder des sujets de société importants. Ici, on traite de l'importance de faire attention aux enfants, de s'en occuper, de ne pas mal parler d'eux ou devant eux, et des conséquences que cela peut avoir. Elle parle également du travail de mère au foyer et de la reconnaissance qu'on leur doit car c'est trop facile de la part des hommes de croire que c'est la belle vie pour elles. Yumi Tamura met vraiment des propos censés et engagés entre les lèvres de Totonô et j'adore cela. Elle sait remettre certains de ses lecteurs à leur place et c'est mérité, tant pis si ça déplaît à certains (cf. la dernière polémique au Japon où on lui reproche certains de ses propos jugés trop féministes...). Moi, je suis ravie d'avoir ce genre d'autrice publiée chez nous.

Avec ce même mélange subtile et acéré d'histoire pleine de mystères et de critiques sociétales par un esprit ouvert, Yumi Tamura offre ici une oeuvre vraiment singulière. La narration un peu trop dense des débuts laisse peu à peu place à des histoires plus conséquentes mais toujours très bien construites et surtout diablement prenantes où histoire de famille et défense des femmes et des enfants sont des enjeux qui me parlent et me plaisent. Une série qui change mais que j'adore encore une fois grâce à la belle Yumi Tamura.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
Commenter  J’apprécie          90
C'est toujours avec beaucoup d'impatience que j'attends les parutions de ce manga et je me suis empressée d'enquérir celui-ci puisqu'on nous avait laissé au début d'une intrigue d'héritage familial maudit dans lequel Totonô se trouvait impliqué bien malgré lui.

Quatre suspects, quatre tombeaux, une malédiction familiale, des tentatives de meurtres et le souvenir de parents morts qui flottent sur leurs enfants, il y a beaucoup d'éléments dans cette intrigue et il vaut mieux rester concentré pour ne pas se retrouver largué.
J'ai beaucoup aimé les différents rebondissements, j'ai apprécié découvrir les mystères et les liens entre les trois familles et ces règles tacites qui s'imposent à  chacun d'entre eux. 
J'ai aussi apprécié que Garo ait toujours l'air d'être présent, c'est un personnage qui donne l'impression d'avoir un peu dirigé les pas de Totonô pour qu'il se trouvé à l'endroit où il le souhaite. J'espère qu'un jour on pourra assister aux retrouvailles de ces deux là parce que j'en attends beaucoup (peut-être un peu trop d'ailleurs).

Pour autant, c'est un tome que j'ai un peu moins apprécié que les précédents parce que Totonô ne réussit jamais à s'imposer face à Shioji qui est très envahissante, qui l'empêche de parler et qui l'oblige à faire des choses qu'il ne souhaite pas en sortant de sa zone de confort.

Mais avec son discours toujours autant engagé et une une intrigue très solide, Dont't call it Mystery reste une série tout à fait incontournable.
Lien : https://yodabor.wordpress.co..
Commenter  J’apprécie          10
C'est un régal de retrouver Totonô débrouillassant une affaire d'héritage, les traditions familiales et secrets de famille. Au-delà de sa sagacité face aux enquêtes, de ne pas se laisser
avoir par les gens, il sait autant observer qu'accepter et comprendre ses erreurs, mais en plus il nous livre des réflexions qui continuent à nous percuter, nous habiter, nous faire réfléchir, rien que pour cela on devrait le mettre entre toutes les mains et le considérer comme d'utilité publique. Totonô formule tout haut ce qu'on pourrait penser tout bas, mais du coup sait aussi toucher là où ça fait mal.
Notre affaire occupe autant le présent, le fait que ceux d'aujourd'hui que vont-ils faire ? S'entraider ou s'entretuer ? Et s'ils utilisent le passé comme une excuse, une fatalité, certes il y a la famille, son poids, ses liens, mais aujourd'hui c'est à eux de jouer. Quel étrange moment que l'ouverture des kuras. Nous continuons à passer du temps avec cette famille et ces multiples personnalités, à découvrir les liens qui unissent tout le monde, et à un moment à se pencher sur une histoire d'un lointain passé.
En même temps, il y a un côté tranche de vie, Totonô ne peut pas rentrer chez lui, il loge donc dans la maison de famille, avec Shioji Kariatsumari et sa mère. Cela donne lieu à des scènes assez intéressantes, qui rappellent que ça peut être compliqué de devoir rester un moment chez des gens qu'on ne connaît pas assez bien. Il fait preuve de politesse, de bienséance, en profite parfois pour poser des questions.
Et à d'autres moments, il réagit au quart du tour à certaines situations, notamment relatives aux enfants et aux femmes. Il défend leurs droits et montre en quoi certaines choses sont mal et fausses.
Nous avons une partie des réponses, la suite et fin dans le prochain tome.
Commenter  J’apprécie          10
Cette lecture est toujours aussi prenante et immersive, mais c'est toujours autant dense et complexe. La mangaka tient parfaitement son récit, et l'intrigue est bien ficelée, surtout que cette histoire d'héritage n'est pas simple à suivre. Mais toutes ces traditions et coutumes familiales renferment de nombreux secrets que Totono est prêt à percer. J'adore ce personnage et son originalité !
Commenter  J’apprécie          10
Si vous aimez Sherlock Holmes et les romans d' Agatha Christie , vous aimerez la série "don't call it mystery" de Yumi Tamura. Je connais d'autres mangas avec du suspense, des thrillers mystérieux qui nous tiennent en haleine, mais celui-ci est sans doute le plus proche des romans et nouvelles de Conan Doyle, des histoires qui font fonctionner les petites cellules grises avec beaucoup de texte, différents suspects, différents mobiles comme dans une partie de Cluedo. le personnage principal, Totonô Kunô, présenté comme un anti-héros, a un caractère bien particulier qu'on apprend à connaitre et à apprécier alors qu'il élucide souvent malgré lui différentes énigmes. Dans ce troisième tome, il s'agit du mystère de l'héritage de la famille Kariataumari. Les quatre héritiers risquent leur vie si le/la meurtri(è)er(e) n'est pas trouvé(e) à temps. J'avais ma petite idée sur l'identité du / de la / des coupable(s) bien avant la fin, même si, bien sûr, je ne divulguerai rien. 😇 En revanche, connaitre les raisons, comprendre comment Totonô Kunô allait réussir à coincer le(s) suspect(s) était intéressant à suivre... et puis je voulais savoir si j'avais vu juste. C'est toujours aussi bien dessiné. En outre, la traduction est de qualité, tout comme la mise en page.
Lien : https://www.instagram.com/fo..
Commenter  J’apprécie          00
J'avais prévu de parler d'abord du T2 en review, mais comme le T3 a poppé en magasin un peu par magie, j'ai préféré attendre de le lire puis d'en parler en même temps. C'est finalement pas une si mauvaise idée, puisqu'une nouvelle "enquête" débutée dans le T2 continue dans le T3 (bon, c'est pas complètement terminé, on verra dans le T4) !
Concernant les enquêtes, celle entamée dans le T1 avec le détournement de bus était très intéressante dans sa construction et sa conclusion. Globalement, j'imagine que ce sera à chaque fois une surprise concernant la chute ou les réponses des mini-arcs. Etant très nulle pour deviner ce genre de choses, je me laisse complètement porter par le récit et par les interrogations de Totonô. C'est un personnage principal aussi perché et imprévisible que les sales coups où il se retrouve fourré. C'est un moulin à paroles parfois sans filtres, qui a ses manies et ses défauts. Ça en fait donc un personnages accessible et attachant malgré l'esprit vif et bouillonnant qui ressort dans son système de pensée et de discussion. Les personnages secondaires ne sont clairement pas là pour plaire spécialement aux lecteurs (ce sont des personnages très gris, parfois agaçants, parfois captivants, mais qui ne se ressemblent pas). Pour autant, ça n'empêche pas de s'intéresser à eux pour leur devenir ou leur façon d'interagir les uns avec les autres.
Bon, je crains un peu le rythme de publication, car les enquêtes sont denses et complexes et j'ai peur d'oublier la moitié de ce qui s'est passé avant que la suite sorte !
Sinon, niveau graphisme, ça fait le boulot, mais j'ai encore un peu de mal personnellement avec le style de Tamura. Les visages donnent cette impression de non-finition, mais ça m'empêche pas de lire et je pense que je finirai par m'y faire tranquillement.
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (28) Voir plus



Quiz Voir plus

Le manga en quelques mots (facile)

Quel est le pays d'origine du manga ?

La Chine
Le Laos
Le Vietnam
Le Japon

5 questions
1465 lecteurs ont répondu
Thèmes : manga , mangakaCréer un quiz sur ce livre

{* *}