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Critique de Alfaric


Avec "L'Art de LovecraftL'Appel de Cthulhu", les éditions Soleil nous offrent un artbook consacré aux plus sombres recoins du pinacle de la culture horrifique…

Le Maître de Providence qui a allègrement mélangé fantastique et science-fiction pour atteindre les sommets de la culture horrifique n'a jamais été un écrivain très visuel dans la mesure où il usait et abusait de vagues adjectifs… Ce qui laisse toute liberté à ses successeurs pour mettre en scène son héritage !

Après une très intéressante introduction anonyme, l'ouvrage est divisé en 8 parties :
- « Savoir Interdit » est dédiée à tous ces livres maudits dont la lecture nécessite des jets de SAN...
- « Visiteurs » est dédiée aux destructeurs de l'humanité, autrement dits aux créatures et aux cultistes du Mythe
- « La Loi et le Désordre » est dédié aux défenseurs de l'humanité, les autorités, la pègre, l'Agence Blackwood (les érudits de l'Université de Miskatonic étant étrangement absents)
- « Étranges passe-temps » est dédiée aux actions des Forces du Mal...
- « Les Profondeurs » est dédiée à Cthulhu et à sa nombreuse progéniture...
- « Expéditions » est dédiée aux actions des Forces du Bien...
- « Le Roi en Jaune » est dédiée aux artistes qui sont passés du Côté Obscur…
- « La Chaos Rampant » est dédiée à Nyarlathotep figure majeure du Mythe…

Bon les illustrations sont toutes tirées du Jeu de Cartes à Collectionner de Flight Fantasy Game (mises à part quelques « vieilleries » de Chaosium), que je connais suffisamment pour écrire noir sur blanc que ce n'est pas forcément les meilleures illustrations qui ici sont mises en avant… Émergent quand même les illustrateurs Patrick McEcoy, Daarken, Michael Komarck, Jean Tay, Katherine Dinger, Miguel Coimbra, Matt Dixon, John Gravato ou Torstein Nordstrand. Et sans aucune surprise c'est encore le frenchy Marc Simonetti qui survole les débats : c'est ça, la « french touch » ! (mais attention, tout ce qui est français n'est pas génial car on a aussi on longue et vieille tradition de grosses bouses par chez nous) Et c'est quand même du gâchis toutes ces pages découpées en deux avec d'un côté 3 illustrations en petit format et d'un autre côté leurs crédits quasiment sur fond blanc : on ne pouvait pas privilégier les visuels avec 2 illustrations voire 1 illustration par page ???
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