On détruit les forêts sans savoir ce qu'elles contiennent, que ces dizaines de milliers d'espèces d'animaux et de plantes créent un équilibre complexe où la disparition d'un seul élément peut parfois causer un désastre.
Tout le développement de l'agriculture industrielle moderne ne représenterait-il pas une simplification dangereuse ? La tendance vers une monoculture, qui est par nature beaucoup plus fragile et vulnérable que des écosystèmes complexes et équilibrés, n'exposerait-elle pas l'humanité au risque de forts accroissements de nourriture à court terme en échange de risques catastrophiques de famine plus tard ?
D'une chose nous savons, que vous découvrirez peut-être un jour : notre Dieu est le même. Il chérit cette terre, et la saccager c'est accabler le Créateur de mépris. Continuez à salir votre couche, et une nuit vous mourrez étouffés par vos propres déchets. Mais en disparaissant vous rougeoirez comme un incendie, foudroyés par la force de Dieu qui, par un dessein connu de Lui seul, vous donna pouvoir sur cette terre et sur nous.
Il n'y a pas de mort. Seulement un changement de monde.
La terre n'appartient pas à l'homme : c'est l'homme qui appartient à la terre.
L'Homme pourrait-il sauvegarder longtemps son humanité dans un environnement profané ?
Qu'est-ce que l'homme sans animaux ? S'ils disparaissaient tous, l'homme mourrait d'une grande solitude d'esprit. Car ce qui arrive aux animaux arrive bientôt à l'homme.
Il traite sa mère, la terre, et son frère, le ciel, comme de la marchandise, à acheter, piller, vendre, comme des moutons ou des perles de verre. Sa voracité dévorera la terre et n'en laissera qu'un désert.
Comment peut-on acheter le ciel, ou la chaleur de la terre ? Cette pensée nous paraît étrange. Et puisque nous ne possédons pas la fraîcheur de l'air et le miroitement de l'eau, comment peux-tu nous les acheter ?