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Critique de Diabolau


Ce troisième opus (sur quatre) va de la démolition de la colonne Vendôme (16 mai 1871) jusqu'à l'incendie du château des Tuileries (24 mai 1871), en plein milieu de la semaine sanglante (21-28 mai).
Contrairement aux deux premiers épisodes, je n'ai globalement pas adhéré.
Les dessins de Tardi sont toujours très bien et montrent la guerre civile dans toute sa laideur avec son cortège de fusillés, et le scénario de Vautrin pour le moins engagé, là n'est pas le problème.
Pour moi, le problème, c'est que les auteurs sont passés de la micro-histoire à la macro-histoire. Ils ont quasiment oublié leurs personnages pour asséner un maximum de faits historiques de cette Commune de Paris, quitte à balancer des tonnes de noms de notables communards et de généraux versaillais en note de bas de page dont on n'a, en réalité, pas grand-chose à faire, car si on veut connaître ce genre de chose, on ira consulter des essais et documents historiques sur la Commune, ça ne manque pas.
On perd là tout ce qui faisait le sel de C'était la guerre des tranchées, où Tardi nous fait suivre des soldats anonymes au destin souvent tragique, mais qui ne voient que leur carré de pré à vaches défoncé par des obus, et n'ont aucune vision omnisciente de la guerre.
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