Dans ce troisième volume, le dessin est de plus en plus noir.
Les phylactères et les commentaires mangent les vignettes.
Il y avait manifestement beaucoup de choses à expliquer.
Grondin / Bassicoussé, le flic, ancien notaire et ancien bagnard, est toujours à la recherche de Tarpagnan
L'histoire reprend le dessus et les combats des barricades vont bon train
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J'ai été attirée par le Cri du peuple par le coup de crayon et le sujet bien sûr. La Commune, cette période charnière de l'Histoire française souvent trop rapidement étudiée et vite oubliée. Malgré mon intérêt pour cette époque, j'ai parfois été un peu en reste à la lecture de ces volumes qui demandent une connaissance approfondie si l'on veut comprendre le décor de ces pages si noires. Malgré la longueur du texte que contient cette BD, certaines clefs manquent à ceux qui ne sont pas sinon spécialistes, au moins amateurs.
Par contre, le dessin m'a séduite tout au long. Il nous offre ce Paris de la fin du XIXe et de ceux qui l'habitent. Ces gens qui y vivent (ou survivent), simples et si profonds en même temps et leur gouaille inimitable...
Il me tarde de dénicher d'autres BD de ce type!
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Des dessins tout en noir et blanc qui font encore plus, je pense, la noirceur de cette période. Comme le premier tome je trouve l'histoire un peu embrouillée et il est difficile de se repérer dans les personnages.
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Tardi coupe, taillade, tranche par instants son format à l’italienne dans le sens de la largeur, la petite histoire en haut, la grande en bas. Il charcute les corps, étale les morts. Son encre noire a l’odeur du sang. [...] Les heures sanglantes ont la générosité et la violence d’un cri. D’amour. Du peuple.
Lire la critique sur le site : Bedeo
- Tu sais comment Rigault interroge les curés?
- Non.
- Un jour qu'il travaillait un jésuite dont les sympathies allaient aux Versaillais - Ducoudray c'est le nom du ratichon - Rigault lui demande : " Quelle est votre profession ?" Le curé lui répond : 'Serviteur de Dieu " Rigault : "Où habite votre maître ?"
- "Partout. " qu'il dit le jésuite. Rigault à son greffier : "Ecrivez ! Ducoudray, serviteur d'un nommé Dieu en état de vagabondage." (pl. 7)
"Sommes-nous donc aveugle ?
Faut-il attendre que les pauvres soient si pauvres, qu'il ne leur reste plus qu'à se révolter ?
Un jour, les hardes qui pendent au clou deviennent immanquablement l'étendard de la haine !
Nos dirigeants ont bien trop oublié que ceux qui sentent mauvais valent bien ceux qui se parfument !"
Ça bâtit, ça maçonne ! Ça brouette de partout ! De la terre, des sacs ! On vous fait des murs ! Des tours de six mètres ! Le sang des curés va couler à merveille ! Tu entends ça, mon cafard ?
" Citoyen, vos mandataires combattront et mourront avec voir, s'il le faut, mais au nom de cette glorieuse France, mère de toute les révolutions populaires, foyer permanent des idées de justice et de solidarité qui doivent être et seront les lois du monde, marchez à l'ennemi, et que votre énergie révolutionnaire lui montre qu'on peut vendre Paris, mais qu'on ne peut ni le livrer ni le vaincre. La Commune compte sur vous, comptez sur la Commune" 1er prairial, an 79 (pl. 39)
La vérité est comme le soleil. Elle fait tout noir devant les yeux et ne se laisse pas regarder !
La brillantez que genera la obra de los grandes artistas los aísla en una genialidad aparentemente solitaria. Pero esto no es así. Todos ellos llegaron a su arte admirando, a veces copiando, la obra de sus predecesores antes de emprender su propio camino. Escuchar a los artistas hablar de sus predecesores, que han tenido un profundo impacto en ellos, es una buena manera de hacerse una idea de su cultura gráfica. Aquí proponemos descubrir una generación de artistas a través de los ojos de la siguiente. Tomando prestado el título de uno de los primeros libros de PLG, Anabel Colazo, Kim y Paco Roca nos hablarán cada uno de los autores que les iniciaron en el cómic, y que les han acompañado. Y nos mostrarán las imágenes.
Nos cruzaremos con Dan Barry (más que con Alex Raymond), Harold Foster, Frank Robbins, los ilustradores de Mad, Richard Corben, la pandilla de El Juves, Tardi, Peyo, Kasumi Yasuda, Vittorio Giardino, Ambros, Francisco Ibáñez, Albert Uderzo, Jack Kirby, Moebius, Bruce Tim, Jaime Hernández, Hayao Miyazaki, además de películas, series, novelas y videojuegos...
Los tres artistas pertenecen a generaciones diferentes, pero, por supuesto, tienen distintas fuentes de inspiración, lo que da lugar a una interesante confrontación. La conversación, iniciada durante las mesas redondas de SoBD 2023, está dirigida por Manuel Barrero.
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