Enfin, grâce à
Tardi, je fais connaissance avec l'homme à la pipe en tête de taureau : le détective privé parisien Nestor Burma. Je n'avais ni lu ni vu aucune de ses aventures malgré les nombreuses adaptations à l'écran.
Un meurtre, et puis d'autres. Burma a reçu une lettre de la première victime qui le mène vers une gitane, un hôpital et de vieux copains fréquentés trente ans plus tôt, perdus de vue.
L'atmosphère sinistre de ce XIIIe arrondissement de la fin des années 50 est très bien rendue - telle que la souhaitait
Léo Malet en tout cas qui "avait un vieux compte à régler avec ce quartier" (sic). Brouillard, pluie, nuit, personnages louches.
J'ai apprécié le graphisme, retrouvant avec plaisir le sens du détail de
Tardi, paradoxalement plus digeste en noir et blanc qu'en couleur. Par contre l'intrigue, l'enquête "à l'ancienne" et le dénouement ne m'ont pas emballée. Peu de chances, donc, que j'apprécie les romans de
Léo Malet.
Je fais une deuxième - et dernière ? - tentative avec '
Casse-Pipe à la Nation'.
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