Ça va faire mal. J’ai l’habitude. Il faut en passer par là, pour renaître bienheureuse et plus claire qu’un rayon lumineux. Après tout, Gaby adore le Technicolor, brouillard et grisaille n’ont pas de place dans son monde… Quand il me redécouvre en post-réa, c’est bien souvent dans toute ma splendeur divine ; sa fille bien-aimée lui inspire d’un coup dix films, à ce moment-là ! Sans moi, que deviendrait-il ?
J’ai la même chose au quotidien : décors en carton bouilli et rêves en contreplaqué, des acteurs qui font semblant de périr, du trompe-l’œil à mort, du trompe-la-mort à l’œil, à gogo et à vomir : les productions signées par mon daron grand patron, ce « ponte » de l’audiovisuel bidon. Oui, la même chose, un Eurosdiney permanent, ranimé chaque matin…