AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de temps-de-livres


Alors qu'Akiva ne cesse de la chercher dans le monde d'Eretz, Karou est désormais avec les chimères. Sous "les ordres" de Thiago, elle construit la rébellion, dans un château, au Maroc. Les deux amants essayent de réparer leurs fautes alors qu'autour deux, la guerre fait rage !

Le premier tome de la Marque des Anges partait d'un postulat intéressant. Les chimères, mi-humaines, mi-bêtes étaient des créatures paisibles que la soif de pouvoir des séraphins avait conduit à guerre. Les "monstres" avaient le rôle de gentils, voire de victimes tandis que les anges étaient des criminels exterminateurs. Au milieu, un amour interdit, celui de Karou et Akiva. Si le premier livre avait une narration dynamique, le deuxième prend son temps.
Laini Taylor se fait interroger les personnages. Quels sont les sentiments ? Comment réparer les erreurs ? Etc. Une narration ralenti qui surprendra le lecteur, mais il devra continuer puisque le monde des chimères est révélé. Bien que victimes des séraphins, elles ne sont pas les dernières pour commettre de cruelles exactions. La situation (la rébellion face à l'empire) montre le double visage de chacun des protagonistes. Mensonges, trahisons, mais aussi amitié et le vrai visage des soldats sont le pain quotidien de ce tome 2. Si Prague était le théâtre de Fille des Chimères, le Sud marocain sert de refuge aux rebelles. Pas grand-chose à en dire, puisque c'est le désert. Quant à Eretz, si la capitale séraphine semble "angélique", le monde n'est plus que cendres après la guerre. Il ne reste presque plus rien.

Un deuxième tome maîtrisé de bout en bout. Laini Taylor nous montre les aspects les moins reluisants de ses héros. Si le désespoir n'est pas loin, il y a toujours cette petite étincelle qui permet de continuer, malgré l'aspect apocalyptique du monde qui les entoure.
Lien : http://temps-de-livres.over-..
Commenter  J’apprécie          30



Ont apprécié cette critique (1)voir plus




{* *}