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Critique de Marti94
Quel humour ! Je suis de nouveau sous le charme de Tchékhov.
Il faut dire que tout en exerçant sa profession de médecin, il a publié, entre 1880 et 1903, plus de 600 oeuvres littéraires qui font de lui l'un des auteurs les plus connus de la littérature russe, notamment pour sa façon de décrire la vie dans la province russe à la fin du 19eme siècle. Avec ce recueil Anton Tchékhov confirme son talent de nouvelliste et surtout son sens de la comédie. Car, ce qui est rare, c'est que les sept textes lu par Marie-Florence Ehret sont tous drôles en plus d'être bien écrits.
On retrouve au sommaire de ce livre audio : L'oeuvre d'art, Un détail de l'existence, Un méchant garnement, Deux lettres, Trois peurs, Comment j'ai convolé juste noce et le Numéro gagnant.
La nouvelle la plus connue (et ma préférée) est "L'oeuvre d'art" dans laquelle Sacha Smirnov va remercier le docteur Kochelkov de lui avoir sauvé la vie en lui offrant un bronze ancien de valeur. Il n'a pas d'autre moyen de payer les consultations et regrette de ne pas avoir le pendant du bronze qui représente deux femmes nues. Mais leurs positions sont trop équivoques pour être exposées à la clientèle et aux enfants du docteur. Une fois seul, Kochelkov va se demander ce qu'il va en faire. Et voilà l'oeuvre d'art refilé de main en main en commençant par l'avocat Oukhov qui est célibataire puis le comique Chachkine qui le vend à Madame Smirnov. Mais il ne faut surtout pas raconter la fin. Ce que l'on peut dire c'est que cette spirale pleine de rebondissements prouve que la nouvelle humoristique d'Anton Tchékhov est aussi une oeuvre d'art.
Il faut dire que tout en exerçant sa profession de médecin, il a publié, entre 1880 et 1903, plus de 600 oeuvres littéraires qui font de lui l'un des auteurs les plus connus de la littérature russe, notamment pour sa façon de décrire la vie dans la province russe à la fin du 19eme siècle. Avec ce recueil Anton Tchékhov confirme son talent de nouvelliste et surtout son sens de la comédie. Car, ce qui est rare, c'est que les sept textes lu par Marie-Florence Ehret sont tous drôles en plus d'être bien écrits.
On retrouve au sommaire de ce livre audio : L'oeuvre d'art, Un détail de l'existence, Un méchant garnement, Deux lettres, Trois peurs, Comment j'ai convolé juste noce et le Numéro gagnant.
La nouvelle la plus connue (et ma préférée) est "L'oeuvre d'art" dans laquelle Sacha Smirnov va remercier le docteur Kochelkov de lui avoir sauvé la vie en lui offrant un bronze ancien de valeur. Il n'a pas d'autre moyen de payer les consultations et regrette de ne pas avoir le pendant du bronze qui représente deux femmes nues. Mais leurs positions sont trop équivoques pour être exposées à la clientèle et aux enfants du docteur. Une fois seul, Kochelkov va se demander ce qu'il va en faire. Et voilà l'oeuvre d'art refilé de main en main en commençant par l'avocat Oukhov qui est célibataire puis le comique Chachkine qui le vend à Madame Smirnov. Mais il ne faut surtout pas raconter la fin. Ce que l'on peut dire c'est que cette spirale pleine de rebondissements prouve que la nouvelle humoristique d'Anton Tchékhov est aussi une oeuvre d'art.
