Ces
nouvelles de
Tchekhov furent une pause agréable après une lecture de plus de mille pages.
J'aime cet auteur pour la beauté de son style : il a un don pour nous emmener en quelques mots dans le coeur de sa nouvelle. Chacune d'elle est unique en son genre avec un mélange de tristesse, de rêverie, de nostalgie et de regret. La seule nouvelle différente est celle intitulée « L'allumette suédoise » car elle a un côté policier.
Lire
Tchekhov, c'est comme admirer un magnifique coucher de soleil : c'est beau, mais d'une beauté indescriptible où il est impossible de décrire chaque nuance de couleur, chaque minute qui passe. Chaque
nouvelle se savoure, avec ces petits détails qui font toute la différence avec une histoire banale.
Deux
nouvelles m'ont touché. Dans « La plaisanterie », Nadia croit entendre son compagnon de jeu lui murmurer « Je vous aime » lors d'une descente en luge. Mais est-ce bien lui ou juste le vent qui résonne dans ses oreilles ? La nouvelle dont le titre est « le baiser » est aussi splendide : un officier un peu gauche et timide reçoit par inadvertance un baiser dans une fête. Ce court moment aura pourtant une influence sur le cours de sa vie.
Hélas, ce recueil est bien court, trop même. A peine commencée, me voici déjà arrivée au bout du livre après quelques heures de lecture. J'aurai aimé un livre plus dense, avec plus de
nouvelles.
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https://leslecturesdehanta.c.. Commenter  J’apprécie         90