Ce que je lis dans les émeraudes qui lui dévorent le visage me perturbe au point où mon ventre se contracte comme si on m'éviscérait. Le souffle coupé, je me raccroche à ses prunelles qui m'implorent silencieusement de lui venir en aide.
Je sais de quoi ça a l'air, vu d'un œil extérieur... Mais je ne suis pas une pauvre gourde qui pardonne à un homme. On ne peut pas comprendre ma décision, à savoir, lui donner une seconde chance voire même une troisième et quatrième, tant qu'on n'a pas connu ce sentiment extrême d'être puissamment lié à une personne que son absence vous prive de votre capacité première à survivre : respirer.
Je ne sais pas ce que j'imaginais, qu'il se rendrait finalement compte qu'il est tombé sous mon charme comme je l'ai moi-même cru, peut-être ? Est-ce encore le cas, au juste ? Aucune idée. Je me suis amusé trop près du feu, je me suis douloureusement brûlé et maintenant, la seule solution qui se présente à moi est de ne plus m'approcher d'un brasier.