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Critique de Alfaric


Je n'ai jamais rien attendu de ces gaiden / spin-off de "Saint Seiya Lost Canvas", mais je dois avouer que je suis régulièrement agréablement surpris du résultat. Visiblement les auteurs sont plus à l'aise avec la formule des tomes indépendants qui les soustrait aux enfers de la deadline car les scenarii de Masami Kurumada explorent plein de nouvelles voies et les dessins de Shiori Teshirogi ne font que gagner en clarté et en lisibilité.


Après un tome VII revisitant les mythes celtiques, on nous offre ici dans ce tome VIII une relecture de la religion bouddhiste.
Nous commençons directement cette histoire à Jigoku, la prison souterraine des damnés du bouddhisme avec Ahimsa le pilleur de bouddhas… C'est à travers ses yeux que nous suivons l'affrontement entre Asmita, qui cherche à obtenir sa rédemption car il fait preuve de compassion en voulant sauver tout le monde, et Atavaka son équivalent parmi les forces des ténèbres, qui cherche à obtenir sa damnation car il faut preuve de crevardise en voulant exploiter tout le monde.
Ahimsa part en quête de sa mère qui l'a précédé dans le royaume des ombres… Mais les voies menant à la perdition sont pavées de bonnes intentions, et rapidement il est soumis aux illusions et aux tentations par le démon… Et alors qu'il pense avoir atteint l'éveil et obtenu une vie éternelle qu'il souhaite partager avec sa défunte mère, il tombe dans le néant d'Atavaka !

Évidement, les liens sont manifestes avec le combat de Shiryû contre Masque de Mort dans la Maison du Cancer, mais comme tout cela puise joliment dans les plus belles heures des mangas cultes de Go Nagai c'est très cool !
Je ne suis pas très au fait des arcanes de la religion bouddhiste, mais amour, amitié, honneur, courage et rédemption sont les valeurs d'un auteur fantasy que j'aime bien ici associées aux messages d'espoir propres aux shonens nekketsu. Masami Kurumada a toujours été en croisade contres les forces obscures de la crevardise, et c'est pour cela que ces histoires marchent toujours bien avec moi. Que disait un Martin Luther King déjà ? « Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots. »


Sinon, le lien est fait avec la série mère par le guest de l'épisode, puisque dans le récit est inséré l'histoire de Kagaho du Bénou, ses motivations pour rejoindre les forces des ténèbres et sa rencontre avec Hadès lui-même qui va chambouler le déroulement de la Guerre Sainte à venir…
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