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Citations sur Karoo (268)

La circulation, qui avançait par spasmes d’un mètre ou deux, ne cessait de s’arrêter, de repartir… de s’arrêter, de repartir… avant de s’arrêter complètement.
Puis les avancées par à-coup reprirent.
Le rythme était un peu celui des points et des tirets d’un message en morse.
Une file interminable de voitures enrubannaient la colline, envoyant au cosmos un message en séquences linaires répétées.
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Il n’est plus qu’un petit vieillard sans abri perdu dans l’univers, qui s’agrippe à sa main comme seule compagnie.
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Pourquoi même se donner la peine de baiser quelqu’un s’il n’y a pas de témoin ?
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Quand je mens, j’ai l’impression de vraiment me cacher de la vérité. Ma terreur, c’est que si jamais je cessais de me cacher de la vérité, je pourrais découvrir qu’elle n’existe même pas.
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Elle poursuivit son histoire. J’allumai une autre cigarette et l’écoutai. J’avais le talent de pousser les inconnus à s’ouvrir à moi. En fait, ce n’était pas tant un talent qu’un petit tour de main, un savoir-faire dont j’usais aussi dans ma profession. Je posais des questions sur la vie de mes collègues, puis je les écoutais. Ils prenaient à tort […] l’émotion qu’ils sentaient dans leur propre voix, et la proximité qu’ils avaient avec leurs propres histoires, pour une proximité avec moi.
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Un des effets secondaires les plus décourageants de mon incapacité à m'enivrer n'était pas que je subissais ces ragots alors que j'étais sobre, mais que j'allais m'en souvenir le lendemain.
L'amnésie était l'un des vrais plaisires de l'ivresse.
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A la moitié du questionnaire, je me sentis las de ma vie et des informations factuelles qui la construisaient. J'ai donc commencé à mentir et à remplir les blancs avec des détails fantaisistes.
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"Quoi ? Qu'est-ce que vous venez de dire ? Un citoyen privé ? C'est ce que vous avez dit ? C'est ce que vous êtes, maintenant, un citoyen privé ? Mais ça n'existe pas, un citoyen privé ! On est soit une société et une nation ou pas, et la dernière fois que j'ai vérifié, nous en étions une. Les États-Unis d’Amérique. Vous en avez entendu parler, Saul ? Citoyen privé ! Citoyen privé, c'est un oxymore, espèce de connard. Vous ne pouvez pas être les deux. Vous ne pouvez pas être "privé" et "citoyen" en même temps. Citoyen de quoi ? Vous avez donc un pays privé, un monde privé, dont vous êtes le citoyen, où ce que vous faites n'affecte pas les autres ? Les seuls citoyens privés que je connaisse vivent dans des cellules capitonnées et ils ont des vestes à longues manches qui s'attachent dans le dos. Citoyen privé ! Vous savez ce que c'est, de penser que vous pouvez être un citoyen privé, d'avoir le putain de culot de penser que vous êtes un citoyen privé ? C'est de l'hubris, voilà ce que c'est. C'est de l'hubris !"
Et donc, une fois encore, mais ce coup-ci par une autre route, je me retrouvai cerné par les dieux vengeurs de la Grèce antique.
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Elle comprenait. Avec un sourire content, elle baissa les yeux sur sa poitrine puis me regarda de nouveau ; l'expression qui se lisait sur son visage était une expression de sympathie indolente. Qui pourrait vous le reprocher ? semblait dire son sourire. Ils sont vraiment magnifiques, n'est-ce pas ? [...]
Il viendrait sans doute avec une fille plus jeune, mais il était impossible qu'il puisse s'en trouver une avec des seins plus gros. Les seins de Elke me placeraient dans une position de pouvoir avant même que je démarre ma harangue. [...]
Ma diatribe se poursuivit encore un moment. Elke écoutait, elle clignait occasionnellement des yeux, très à l'aise grâce à sa certitude que j'adorais chaque centimètre cube de ses seins et que, malgré ma colère, je cherchais toujours à lui plaire. Son crime, son grand crime, son crime impardonnable, était qu'elle n'était pas intéressée.
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Même pour raconter une histoire, il vous faut un point de vue.
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