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![Le syndrome [E] par Franck Thilliez](/couv/CVT_6217_953243.jpg "Le syndrome [E] par Franck Thilliez")
Critique de kuroineko
Après quatre romans où les policiers Franck Sharko et Lucie Hennebelle officiaient chacun de leur côté, Syndrome [E] permet leur rencontre.
Tout commence pourtant avec deux affaires très différentes. Des corps retrouvés torturés, énucléés et la boîte crânienne découpée afin d'emporter le cerveau. de l'autre, un curieux vieux film sur bobine dont les spectateurs ne sortent pas indemnes.
Derrière l'aspect thriller et les enquêtes menées, Franck Thilliez interroge beaucoup sur la puissance de l'image, sur leurs actions sur les différentes zones du cerveau. Et bien sûr sur la violence.
Le récit est mené tambour battant et laisse peu de répit aux policiers. Pas plus qu'au lecteur. le romancier, comme dans ses précédents livres, distillent les informations rassemblées pour étayer ses propos, sans que cela devienne indigeste. Au contraire, il m'a même donné envie d'en savoir plus sur certains éléments, ou de vérifier la véracité d'autres (l'affaire des "orphelins Duplessis" au Québec, qu'il glisse dans la trame de son histoire est hélas une réalité).
Un roman sombre, crépusculaire et qui place peu d'espoir en l'avenir. Mais qui donne à réfléchir sur notre rapport à l'image (et à l'image violente notamment).
Quant à son duo, chacun d'eux continue de s'étoffer. Et de souffrir. Car Mr Thilliez n'est pas tendre avec eux.
A suivre, [GATACA] dans la foulée vue la fin de Syndrome [E].
Tout commence pourtant avec deux affaires très différentes. Des corps retrouvés torturés, énucléés et la boîte crânienne découpée afin d'emporter le cerveau. de l'autre, un curieux vieux film sur bobine dont les spectateurs ne sortent pas indemnes.
Derrière l'aspect thriller et les enquêtes menées, Franck Thilliez interroge beaucoup sur la puissance de l'image, sur leurs actions sur les différentes zones du cerveau. Et bien sûr sur la violence.
Le récit est mené tambour battant et laisse peu de répit aux policiers. Pas plus qu'au lecteur. le romancier, comme dans ses précédents livres, distillent les informations rassemblées pour étayer ses propos, sans que cela devienne indigeste. Au contraire, il m'a même donné envie d'en savoir plus sur certains éléments, ou de vérifier la véracité d'autres (l'affaire des "orphelins Duplessis" au Québec, qu'il glisse dans la trame de son histoire est hélas une réalité).
Un roman sombre, crépusculaire et qui place peu d'espoir en l'avenir. Mais qui donne à réfléchir sur notre rapport à l'image (et à l'image violente notamment).
Quant à son duo, chacun d'eux continue de s'étoffer. Et de souffrir. Car Mr Thilliez n'est pas tendre avec eux.
A suivre, [GATACA] dans la foulée vue la fin de Syndrome [E].
