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Critique de ladesiderienne
CHALLENGE ABC 2013/2014 (15/26)
Comme Franck Thilliez fait partie de mes auteurs favoris et qu'à ce titre, il bénéficie de mon admiration sûrement éternelle, je me permets une petite réflexion personnelle. A ses thrillers purement psychologiques comme "Vertige", je préfère nettement ses thrillers à orientation plus scientifique, où on retrouve le tandem Sharko et Hennebelle (Gataca, le syndrome E). Mon esprit cartésien a du mal à se laisser entièrement porter par ses histoires où il nous entraine dans les méandres tortueux du cerveau, sans ressentir un profond malaise.
Cela étant dit, et même si le décor m'a évidemment fait penser à "Shutter Island" de Lehanne, je reconnais quand même que dans "Puzzle", l'auteur m' a baladée aisément, entre folie et raison, dans les couloirs sombres de cet asile psychiatrique. J'avoue n'avoir rien vu venir. La manipulation exercée par Thilliez sur le lecteur n'a rien à envier à celle du meneur du jeu "Paranoïa" sur les huit participants : elle dépasse tout entendement et moi non plus, je ne savais plus où était la frontière entre cauchemars et réalité.
L'angoisse ne m'a pas quittée tout au long de ma lecture. Finalement, je m'aperçois que je suis moins sensible aux effusions de sang qu'à ce qui touche l'intégrité psychique. 15/20
Comme Franck Thilliez fait partie de mes auteurs favoris et qu'à ce titre, il bénéficie de mon admiration sûrement éternelle, je me permets une petite réflexion personnelle. A ses thrillers purement psychologiques comme "Vertige", je préfère nettement ses thrillers à orientation plus scientifique, où on retrouve le tandem Sharko et Hennebelle (Gataca, le syndrome E). Mon esprit cartésien a du mal à se laisser entièrement porter par ses histoires où il nous entraine dans les méandres tortueux du cerveau, sans ressentir un profond malaise.
Cela étant dit, et même si le décor m'a évidemment fait penser à "Shutter Island" de Lehanne, je reconnais quand même que dans "Puzzle", l'auteur m' a baladée aisément, entre folie et raison, dans les couloirs sombres de cet asile psychiatrique. J'avoue n'avoir rien vu venir. La manipulation exercée par Thilliez sur le lecteur n'a rien à envier à celle du meneur du jeu "Paranoïa" sur les huit participants : elle dépasse tout entendement et moi non plus, je ne savais plus où était la frontière entre cauchemars et réalité.
L'angoisse ne m'a pas quittée tout au long de ma lecture. Finalement, je m'aperçois que je suis moins sensible aux effusions de sang qu'à ce qui touche l'intégrité psychique. 15/20
