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Critique de SEcriture


Quand Pierre Thiry a pris contact avec moi, j'en fus vraiment ravie. En effet, quoi de mieux que de faire de nouvelles rencontres livresques ? C'est donc avec un grand plaisir que j'ai reçu et lu son roman Ramsès au pays des points-virgules, avec en plus, une très sympathique dédicace.

Ce court roman est construit sur un schéma de boîte : trois récits sont enchâssés les uns dans les autres ; prenant plus ou moins de place, mais étant chacun important pour la suite de l'histoire.

Le « rêve » de l'oncle Sigismond prend la première place dans le roman, au point qu'au bout d'un moment, on oublie qu'il ne s'agit que d'un rêve. Les personnages présents dans ce rêve sont tous étranges, intrigants et fascinants à la fois : Sissi, Ramsès II, Lord Cyclopp, Wilson Watson... et bien d'autres encore. Ils ont tous le pouvoir de nous faire voyager au fin fond du rêve, de l'imaginaire...

En réalité, le propre de ce roman est que rien n'a véritablement de sens. C'est un récit enfantin et léger, sympathique et rapide à lire. Une histoire folle et tirée par les cheveux, hurluberlue, magique et poétique. Un roman bucolique, onirique et absurde. Tout cela à la fois.

Beaucoup de références peuplent le roman : des paroles détournées de Boris Vian, Jean de la Fontaine, des clins d'oeil aux anciens contes classiques (le chat botté, Alice). Il existe même une interaction entre auteur et lecteur ! En effet, le lecteur peut à sa guise interpréter les chansons retranscrites de Boris Vian, en changer les paroles, en modifier le sens...

Le seul bémol de ce roman est que de nombreuses coquilles sont venues s'y glisser.

Une belle découverte donc, pleine de poésie et de charme, qui montre que pour l'amour d'une nièce, tout est possible.

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La morale de cette histoire est que jamais toutes les réponses ne seront données. Jamais un auteur ne pourra satisfaire tous les lecteurs. Jamais, au grand jamais, il ne parviendra à être en parfait accord avec TOUS ses lecteurs.
Ainsi, Pierre Thiry nous propose d'écrire le dernier chapitre de son roman. Je réponds à cela : rien ne sert de tout écrire, il faut laisser sa part d'imaginaire à chaque lecteur, pour qu'il crée son propre monde au milieu de l'univers de l'auteur, qu'il s'y retrouve, qu'il s'identifie au(x) personnage(s), qu'il y vive sa propre histoire en quelque sorte, bercé par la voix de l'auteur...
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