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EAN : 9782810615179
184 pages
Books on Demand (13/11/2009)
3.51/5   75 notes
Résumé :
Quelques jours avant Noël, Alice discute avec son oncle Sigismond: un bouquiniste érudit. Elle se moque de lui car il ne connait meme pas J.-K. Rowling l'auteur d'Harry Potter. Elle évoque un roman qui aurait été écrit par un certain Jérôme Boisseau : «Ramsès au pays des points-virgules». L’oncle Sigismond, n’en a jamais entendu parler. Osera-t-il avouer à sa nièce qu’il existe des écrivains dont il ignore tout? Ce roman, ce romancier existent-ils? Que raconte «Rams... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (71) Voir plus Ajouter une critique
3,51

sur 75 notes
Je viens de finir ce livre admirable. Il fait replonger d'un seul coup le lecteur dans son enfance et dans ces contes que nous aimons tant. Pourtant, le récit est structuré de telle manière que le lecteur est contraint de garder son oeil avisé d'adulte. En effet, le narrateur l'interpelle par ses nombreuses références culturelles, ou encore en lui permettant de terminer ou de changer des paroles de chansons. Il finit même par lui attribuer un rôle (mais je n'en dis pas plus). Une mention spéciale pour le chat, Charles Hockolmess, grand connaisseur de l'ami des bêtes, Jean de la Fontaine. le lecteur devient actif, joue également et c'est un des facteurs qui fait qu'il adhère totalement à l'histoire. Ajoutons à cela le style associant humour et poésie et voilà la recette d'un petit chef-d'oeuvre.
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L'histoire est pleine de rebondissements auquel je ne m'attendais pas, féérie, rêve. Les personnages sont des héros comme je les aimes, Sissi, surtout que j'ai bien aimé mais aussi Ramsès II et un chat noir assez étonnant. Ce que j'ai aimé chez le chat c'est qu'il aimait Jean de la Fontaine et le cuisinier et assez amusant la dessus, car il dit "Harry Potter" au lieu de Jean de la Fontaine. L'auteur de ce roman ne manque pas d'humour, ni d'imagination et puis c'est en même temps un livre qui en fait découvrir ou redécouvrir d'autres, et qui donne envie de les lire.

J'ai trouvé ce roman très intriguant, car je ne m'attendais pas du tout à un roman de ce genre. C'est un roman de fiction, où l'auteur écrit un peu dans tout les sens, mais c'est un bon roman, je ne dirais pas que j'ai adoré, car il manque quelque chose, sans trop savoir quoi. J'ai lus ce livre en une soirée, car j'avais vraiment envie de savoir la suite.

Je remercie l'auteur pour m'avoir offert ce livre en échange d'une critique. Je conseille vivement ce roman à ceux qui cherche de l'humour et de la fantaisie.
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J'aime énormément ce petit livre étonnant qui s'appelle «Ramsès au pays des points-virgules», il me plaît tellement que j'ai envie de le faire découvrir à tout le monde. C'est pour ça que je l'ai mis en premier sur la liste des livres que je voulais emporter sur une ïle déserte. Il faut vous dire que ce court roman (180 pages) m'a été offert par mon amoureux à Noël. Et c'était d'autant plus un beau cadeau qu'il avait personnalié pour moi des passages où le lecteur peut ajouter ses propres phrases dans le livre (une sorte de petit jeu intégré dans l'histoire mais je ne vous en dit pas plus, il faut que vous le découvriez par vous même). L'histoire est pleine de rebondissements inattendus, de féérie, de rêve et les personnages principaux sont des héroïnes comme je les aime : Alice et Sissi. Mais il y a aussi un personnage qui s'appelle Ramsès II et un chat noir assez étonnant. L'auteur de ce roman ne manque pas d'humour, ni d'imagination et puis c'est en même temps un livre qui en fait découvrir plein d'autres, et qui donne envie de les lire. (par exemple sans le passage du début, je ne sais pas si j'aurais eu l'idée de m'intéressé Jules Verne. Je n'étais pas attirée par cet écrivain et depuis j'en ai lu plusieurs, et je suis encore en train d'en lire un : «L'île à hélice» un roman peu connu dont je vous parlerai sans doute bientôt quand je l'aurai fini. Et c'est bien parce-que ce livre parle de l'ïle à héllice que j'ai eu la curiosité de me procurer ce Jules Verne). «Ramsès au pays des points-virgules» est un livre qui se lit facilement, agréablement, car l'histoire s'adresse aussi bien aux enfants qu'aux adultes. En même temps il donne envie de lire et ouvre la curiosité à des tas d'autres lectures auxquelles on aurait peut-être pas pensé. C'est une histoire originale féérique, humoristique, savoureuse que l'on peut faire lire à «tous les lecteurs de dix à cent-dix ans» comme le sous titre du livre l'indique. Si vous ne l'avez pas déjà lue, je vous la conseille vivement avec un grand enthousiasme !
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N'en déplaise à la modestie de l'auteur, cette petite fiction fantaisiste pour lecteurs de dix à cent-dix ans, joliment illustrée par Bernadette Geoffroy, est un magnifique texte poétique.

Le rêve à porté de l'esprit ; l'invisible découvert devant nos yeux ébahis ; seuls les enfants et les adultes de dix ans sauront sentir, ressentir et
comprendre peut-être.

Sissi, accompagnée de Ramsès, le pharaon, vient en Angleterre à Baskerville's Castle. le lapin sortit une pipe de son oreille, l'alluma avec un briquet en forme de violon et expliqua le ténébreux mystère entourant le manoir occupé par Lord Cykopp. Les habitants disparaissent dans ce lieu dirigé par le perfide matou, Charles Hockolmess, et Walton Watson, le chef cuisinier inquiétant…

Ne comptez pas sur moi pour m'en aller déflorer un conte aussi fantaisiste rythmé par Boris Vian et Lafontaine.


L'absurde et l'imaginaire, le curieux et l'inattendu, le surprenant et le mystérieux. le talent de Pierre Thiry est de faire rêver même ceux dont le coeur s'est fermé à l'impossible.

Lien : http://quidhodieagisti.kazeo..
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Roman de Pierre Thiry. Illustrations originales de Bernadette Geoffroy.

Sigismond est un bouquiniste très cultivé. Avec sa nièce Alice, il aime les devinettes littéraires à la sauce "Qui a écrit..." Sigismond gagne à tous les coups, ou presque... Alice le piège un jour sur l'auteur Jérôme Boisseau. Pour Sigismond, c'est incroyable, "lui, l'érudit, le bouquiniste, il était exclu qu'il puisse avouer ne pas connaître un écrivain." (p. 16) Il décide alors d'écrire un livre sous le pseudonyme de cet auteur, livre intitulé Ramsès au pays des points-virgules. Mais à son propre jeu de création littéraire, Sigismond pourrait bien se faire prendre voire surpasser...

Dans ce roman, la jeune Sissi, qui aime dessiner, peindre et sculpter, rencontre Ramsès II, le pharaon, qui est loin d'être mort. Ils embarquent pour un long voyage qui les mène jusqu'à Londres. À Baskerville's Castle, Lord Cycklopp fait règner la terreur: "À chaque fois qu'il mange un Anglais, il prétend que c'est pour venger une certaine Jane Dark." (p. 126) Aidée - ou pas - de Walton Watson et de Charles Hockholmess, Sissi et Ramses II vont renverser l'infâme Lord Cyklopp, grâce aux livres et à la grammaire. Sissi "avait toujours pensé que l'on pouvait trouver d'astucieuses solutions pour se sortir des problèmes concrets de l'existence dans les ouvrages des meilleurs écrivains." (p. 60)

Ce roman, largement destiné à la jeunesse, mais délectable pour les lecteurs adultes nostalgiques de leurs premiers émois littéraires, est une mine de références artisitiques: Jean de la Fontaine est pastiché à l'envi, Lewis Carroll et Arthur Conan Doyle sont à l'honneur, Bollie Hollyday et Boris Vian font vibrer les pages au son de leurs mélodies uniques et entêtantes.

Les aventures de tous les héros sont dignes des meilleurs contes et récits fantastiques: les lits s'envolent ou flottent sur la Tamise, les chats parlent, les méchants sont très méchants et le verbe porté haut est toujours aussi puissant. Par certains aspects, ce roman m'a rappelé l'archipel des excellents livres d'Erik Orsenna . Jouer avec les mots et la langue est toujours un plaisir qui n'attend pas le nombre des années!

Pierre Thiry, dans ce texte très largement inspiré d'une motivation autobiographie, offre un ouvrage vraiment ludique et interactif. Les jeunes lecteurs ne se contentent pas de lire: ils peuvent compléter les textes de Boris Vian, s'amuser pourquoi pas à inventer d'autres pastiches des fables de la Fontaine, tester les recettes de pancakes ou de piperade chères à Sissi et même écrire le dernier chapitre du livre!

Quand l'auteur m'a contactée pour me proposer son livre, j'ai immédiatement accepté. D'abord parce qu'il avait de bons arguments, ensuite parce qu'il est toujours agréable de participer à la promotion d'un livre. Alors, même si les coquilles et les erreurs typographiques m'ont fait grincer des dents, je recommande chaudement ce livre aux jeunes lecteurs: ils pourront se l'approprier en co-écrivant certaines parties du texte. Les notes de bas de page ne peuvent en outre qu'aviver leur curiosité de lecture! Et c'est tout le mal que je leur souhaite!

Lien : http://lililectrice.canalblo..
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Citations et extraits (32) Voir plus Ajouter une citation
La plupart des anciens divinisaient en effet la lune. Pour les Egyptiens elle était Isis, pour les Phéniciens Astarté. Pour les Grecs elle était la déesse Phoebé, une des incarnations de Diane la déesse de la chasse.
Sur terre Diane était la déesse de la chasse, une femme invincible et d’une grande beauté, sous terre elle était Hécate, la déesse des enfers et des cauchemars, au ciel elle était Phoebé, la lune qui présidait aux songes les plus doux. Il ne fait pas de doute que Diane alias Hécate alias Phoebé alias la lune devait savoir ce que Ramsès II rêvait dans son lit en forme de baleine au large du château de Baskerville. C’est du moins ce que se seraient imaginé les Grecs.
Car depuis le 21 juillet 1969, date à laquelle le premier homme a marché sur la lune, plus personne ne raisonne comme les grecs de l’antiquité. Plus personne ne croit qu’elle est Phoebé une des incarnations de Diane.
On explique désormais fort sérieusement dans les congrès scientifiques que la lune n’est qu’une planète secondaire, juste un satellite de la terre, 49 fois plus petite qu’elle. Une espèce de gros caillou vide totalement dépourvu d’intelligence, situé à 340 000 kms de la planète bleue où s’activent tant d’humains géniaux. Humains géniaux qui ne songent guère à ce satellite qui tourne sans cesse autour d’eux sans jamais leur montrer sa face cachée.
Et si l’humanité ne songe plus guère à la lune, il n’y a guère de raison que cette planète se soucie des songes de l’humanité. Ramsès II pouvait dormir tout son saoul dans son lit en forme de baleine au milieu de la Manche.
Celle que les Egyptiens (dont il avait conduit le destin) appelaient Isis, ne s’en émouvait absolument pas.
Sur la mer verte, sombre et frissonnante, le lit de Ramsès II se dirigeait donc dans une direction inconnue, aussi bien des thons, que de la lune et du pauvre lecteur (du moins à ce stade de l’histoire).
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- Bonjour Charles Hockolmess, dit Walton Watson en s'adressant à l'étrange animal, je t'amène Sissi, elle est française. Elle a atterri, par erreur, dans la cour du château. Son lit volant a eu une petite avarie. Il faut qu'on s'occupe d'elle.
- Je sais, répondit le chat (il s'exprimait aussi en français ce qui étonna Sissi), je suis déjà au courant. Tout est prêt.

Il regarda Sissi du coin de l'oeil, puis se mit à réciter en ayant l'air très content de lui :

"Maître Corbeau, dans le ciel étoilé,
Tenait en son bec un fromage
Un lit ailé par l'odeur alléché
D'un gros écrou fit alors délestage,
Provoquant dans l'orage
la chute du fromage
De l'aile le saccage
De Sissi l'abattage.
Mais bienvenue ici
Princesse Sissi
Vous êtes notre Maîtresse
Par vos deux blondes tresses."

Ayant prononcé sa tirade, en insistant sur les rimes, le chat dénommé Charles Hockolmess fit une profonde révérence, balayant le sol de son chapeau melon.
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... En entendant la porte s'ouvrir, Sissi avait eu le réflexe de se cacher sous ses draps. Elle était glacée d'effroi à l'idée de voir apparaître le redouté Lord Cyklopp. Avec toutes les rumeurs qui couraient à son sujet, elle n'avait pas la moindre envie d'apparaître en pyjama devant lui. Elle aurait voulu que cette nuit n'ait jamais existé. Elle ne souhaitait pas se laisser embrocher, finir calcinée dans une cheminée. Elle était paralysée de terreur à cette idée. Et pourtant, avec le froid qu'il faisait, quelques personnes faibles d'esprit se seraient certainement ruées d'elles-mêmes vers une telle issue, préférant mourir rôties plustôt que de froid. Sissi était plus courageuse. Elle préférait grelotter dans cette lugubre cour de château et être vivante. Cela valait mieux que de se laisser enflammer pour satisfaire l'appétit du cruel Lord Cyklopp.

Les lourds gonds de fonte grinçaient. Des pas pesants faisaient clapoter la neige fondue. On s'approchait. Elle hasarda un oeil au-dessus de ses draps. Son coeur palpitait. Ce qu'elle vit la laissa sans voix. L'être qui pataugeait dans cette gadoue hivernale avait une figure horrible. Il était tellement grand, sa démarche était tellement surprenante qu'elle imagina un instant que ce monstre était un singe. Il avait la bouche fendue comme celle d'un cheval. Sa lèvre inférieure descendait plus bas que son menton. Sa bouche semblait être celle d'un dromadaire. Ses dents, aiguës comme celles d'un crocodile, partaient de travers, dans tous les sens. ...
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.. Alice regardait son oncle avec admiration et envie, comment faisait-il pour connaître autant d'histoires. Elle aimait bien ces conversations animées avec l'oncle Sigismond à la table familiale, chez ses grands-parents. La maison de ces derniers était grande, biscornue, pleine de recoins mystérieux. Elle était située au milieu d'un grand jardin. Alice aimait beaucoup aller y jouer, en compagnie de Raymond et Ramsès. Raymond était un petit lapin blanc ; Ramsès un gros chien : un Saint-Bernard. Elle racontait à Ramsès et Raymond de longues histoires fantaisistes que les adultes n'entendaient jamais. On ignore ce qu'un lapin et un chien pouvaient penser de ces contes, mais ce qui est sûr, c'est que ces trois-là ne se quittaient guère.

Alice n'acceptait de se séparer de Raymond et Ramsès que lorsque l'oncle Sigismond était là, car avec lui, on ne s'ennuyait jamais. On n'arrêtait pas de rire et de s'amuser.

Ce jour-là, l'oncle Sigismond avait proposé à Alice de s'amuser à deviner des titres de livres et des noms d'auteurs. Alice était d'autant plus ravie d'y jouer que cette joute verbale avait plutôt bien commencé pour elle. Son oncle avait ouvert le jeu en lui demandant quels livres avait écrit Hans-Christian Andersen. ...
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Il ponctuait son discours de grands éclats de rire et de gros coups de poings, virils, frappés sur la table. L'oncle Sigismond faisait sauter les assiettes tellement il cognait. Malgré ses manières brusques, Alice aimait beaucoup son oncle. Elle trouvait qu'il avait une allure de pirate.
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