Le parti pris de
Chantal Thomas a tout pour éveiller notre curiosité : raconter les derniers jours de la royauté à Versailles, les 14, 15 et 16 juillet 1789, à travers les yeux de la lectrice de
Marie-Antoinette, Agathe-Sidonie Laborde. L'auteur cherche ainsi d'abord et avant tout à recréer une atmosphère de fin du monde, et parvient à nous faire imaginer ce château de cartes qu'était la Cour et qui, privé de ses organes essentiels, le maintien des règles, le pouvoir de l'apparat et surtout, fort pragmatiquement, ses serviteurs, s'écroule en quelques heures à peine... Toutefois cela ne va pas sans quelque longueur, et l'action tarde parfois à relancer notre attention malgré le travail d'écriture de
Chantal Thomas. Il n'empêche : être plongé au coeur de cet épisode crucial de notre histoire est un privilège que seule peut nous procurer la fiction...
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