Je n'ai jamais ressenti la fibre paternelle, ni le besoin de transmettre, ni une quelconque envie de m'occuper d'un gosse à la maison, de l'accompagner au sport ou à la musique ou à n'importe quel passe-temps de ce genre.
Je n'ai pas d'amis.
Ni meilleur ami ni proche à fréquenter avec plus ou moins d'assiduité. Personne sur qui m'épancher, personne à appeler en cas de besoin, à qui confier mes joies et mes peines. Pas de bon Samaritain à joindre dix fois par joue, pour papoter de tout et de rien (surtout de rien ai-je déjà remarqué). Nul ami d'enfance, pas de copain de collège, pas de camarade de sport, aucun complice musicien, aucun collègue de bureau assez intime, jamais de compagnon de voyage, ou quoi que ce soit dans le genre.
Je ne supporte plus cette télévision obscène.
En son temps, le directeur d'un groupe audiovisuel privé, en Europe, a expliqué produire des programmes de détente à la seule fin de "vendre du cerveau humain disponible" aux annonceurs publicitaires.
Quel aveu !
Quel cynisme.
Quel vulgarité...