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Critique de MichelBH
Pourquoi venir à Cadaquès.
Pour son charme, sa douceur de vivre, la beauté de ses paysages, ses spécialités culinaires, pour son hospitalité coutumière qui en a fait un abri ce choix par des fugitifs de tous bords.
On continue de s'y cacher… en mai 2028.
On suit dans cette dystopie, l'histoire d'un poète engagé, condamné à mort par la toute nouvelle dictature désormais à la tête de son pays.
L'enchaînement des événements dramatiques qui ont conduit à l'établissement de ce régime est raconté à deux voix. Une construction habile, les notes de Bruno un ami, complète le récit de Marceau par le point de vue d'un des protagonistes resté au pays.
Lors d'une de ses nombreuses ballades dans les calanques il croise une jeune femme en train de courir. Il s'agit de la mystérieuse nageuse qu'il avait déjà observée avec fascination. Ils vont apprendre à se connaître.
L'action se déroule en Catalogne, les fantômes du passé, la Guerre d'Espagne, le conflit Nord Irlandais questionnent le lecteur sur les thèmes de l'engagement, de la fidélité, des différentes formes des actes de résistance, à la tyrannie et ses différentes formes, de la trahison…
L'Histoire nous enseigne que la poésie a toujours été un moyen de résistance. Marceau poursuit son combat à travers des poèmes, les siens, ceux de Federico Garcia Lorca
L'intrigue est bien construite, j'ai apprécié, l'écriture, le style, les rappels historiques, ce voyage en Catalogne. Si cette « Reine des Sirènes » ressemble parfois à un excellent guide touristique invitant le lecteur à venir y séjourner, il faut espérer qu'il n'y soit pas contraint comme c'est le cas de Marceau.
Un lecteur avisé qui aurait sans trop de difficultés réussi à situer La Ville Sans Nom, pourrait faire le lien avec les inquiétudes qui avaient poussé Jean-Claude Izzo, poète lui aussi à écrire, il y aura bientôt trente ans Total Khéops.
Faut-il y voir une mise en garde ? Y-a-t-il un risque de leurs craintes ne se réalisent ?
2028 n'est pas très loin.
Pour son charme, sa douceur de vivre, la beauté de ses paysages, ses spécialités culinaires, pour son hospitalité coutumière qui en a fait un abri ce choix par des fugitifs de tous bords.
On continue de s'y cacher… en mai 2028.
On suit dans cette dystopie, l'histoire d'un poète engagé, condamné à mort par la toute nouvelle dictature désormais à la tête de son pays.
L'enchaînement des événements dramatiques qui ont conduit à l'établissement de ce régime est raconté à deux voix. Une construction habile, les notes de Bruno un ami, complète le récit de Marceau par le point de vue d'un des protagonistes resté au pays.
Lors d'une de ses nombreuses ballades dans les calanques il croise une jeune femme en train de courir. Il s'agit de la mystérieuse nageuse qu'il avait déjà observée avec fascination. Ils vont apprendre à se connaître.
L'action se déroule en Catalogne, les fantômes du passé, la Guerre d'Espagne, le conflit Nord Irlandais questionnent le lecteur sur les thèmes de l'engagement, de la fidélité, des différentes formes des actes de résistance, à la tyrannie et ses différentes formes, de la trahison…
L'Histoire nous enseigne que la poésie a toujours été un moyen de résistance. Marceau poursuit son combat à travers des poèmes, les siens, ceux de Federico Garcia Lorca
L'intrigue est bien construite, j'ai apprécié, l'écriture, le style, les rappels historiques, ce voyage en Catalogne. Si cette « Reine des Sirènes » ressemble parfois à un excellent guide touristique invitant le lecteur à venir y séjourner, il faut espérer qu'il n'y soit pas contraint comme c'est le cas de Marceau.
Un lecteur avisé qui aurait sans trop de difficultés réussi à situer La Ville Sans Nom, pourrait faire le lien avec les inquiétudes qui avaient poussé Jean-Claude Izzo, poète lui aussi à écrire, il y aura bientôt trente ans Total Khéops.
Faut-il y voir une mise en garde ? Y-a-t-il un risque de leurs craintes ne se réalisent ?
2028 n'est pas très loin.
