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Critique de Sardanapale


Peardale, banlieue lointaine de NYC, dans les années 50. le Patron, un homme avec lequel il vaut mieux ne pas être en désaccord, charge Charlie Bigger, alias Little Bigger, 1m50 avec talonnettes, bigleux, dents pourries et une tuberculose collée aux poumons, d'exécuter une balance en toute discrétion. le procès où la Cible doit témoigner se tenant dans quelques semaines, il ne faudrait pas éveiller les soupçons. Little Bigger débarque donc à Peardale sous le pseudonyme de Carl Bigelow, soit disant auditeur libre dans l'université du coin, où il réussit à se faire passer pour un étudiant et louer une chambre au sein même du foyer de l'homme qu'il doit exécuter. Ce sera sa vie où la sienne, le Patron n'étant pas enclin a tolérer l'échec. Commence alors un huis clos entre les habitants de cette auberge espagnol à l'américaine. Chacun semble prendre part au complot, du vieil homme proposant son assistance dans la vie quotidienne à la petite cuisinière qui le file de près, sans compter sur l'épouse excentrique et entreprenante, inévitable femme fatale du bouquin. Little Bigger se demande qui sont les alliés potentiel du Patron, placés là pour le surveiller ; à moins qu'il ne sombre dans la paranoïa ...

Roman noir extrêmement maîtrisé dans lequel l'angoisse monte peu à peu en intensité jusqu'au bouquet final, quasi burlesque, qui peut décevoir c'est vrai, voire même sembler bâclé, mais qui sonne comme une explosion, un défouloir de toute cette violence restée canalisée pendant tout le roman. A lire de toute urgence, comme tous les Jim Thompson.
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