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3,28

sur 245 notes
Einar, le héros d'Arni fils de Thorarins, est un journaliste alcoolique « en pause » un peu largué par la vie, exilé en province, sa fille lui manque et il s'occupe d'une perruche qu'il appelle sa petite femme!! Il aime son boulot et prend soin de ses collègues qui sont eux aussi tout à fait "spéciaux"...
J'ai trouvé que l'enquête était longue à démarrer, pendant la première partie l'auteur nous installe dans le contexte particulier de cette province et fait intervenir pas mal de personnages (trop à mon gout car avec leur nom -à coucher dehors- je m'y perdais un peu). Mais au fil de ma lecture j'y ai pris gout notamment car écrit avec beaucoup d'humour "noir" et j'ai finalement terminé ce roman jusqu'à tard dans la nuit.

lu en 2013.
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Où l'on retrouve ce bon vieux polar islandais avec ses noms imprononçables et ses paysages glauques.C'est moins profond qu'Indridasson mais l'intrigue est bien construite et il y a même de l'humour ( un couple homme perruche c'est fun !)
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Dans "Le temps de la sorcière", Arni Thorarinsson nous présente son héros, Einar, brillant journaliste malheureusement banni de sa tumultueuse vie à Reykjavik par sa hiérarchie, lassée des frasques de son alcoolisme, qui lui demande gentiment de se faire discret et d'aller voir dans le nord ce qui s'y passe.
Nous voilà donc débarqués avec Einar à Akureyri et avec lui nous allons non seulement suivre de près une histoire de meurtre mais aussi découvrir la vie islandaise rurale avec ses charmes et ses démons.

Thorarinsson dresse dans ce roman une galerie de personnages tellement sympathiques que c'était toujours un plaisir de replonger dans la lecture pour les y retrouver. Ils sont tendre, drôles, intelligents et parfois acerbes. Un régal! A vrai dire ce sont eux plus que l''histoire elle-même qui m'ont accrochés et dont je garde un souvenir vivace. L'intrigue en elle-même, bien qu'elle tiennent debout et soit bien menée est peut-être un peu trop lentement présentée ou perdue dans d'autres détails car elle ne m'a pas passionnée et je n'en garde qu'un souvenir cotonneux. Cela ne m'empêchera pas de me jeter sur le prochain roman de la série car il me tarde de retrouver Einar et ses acolytes!
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Je n'ai pas été emballée par ce roman. Je n'ai pas accroché avec le personnage principal (journaliste tourmenté, qui contre-enquête en parallèle de la police) le thème et l'intrigue n'ont rien d'original, les ficelles sont grossières. J'ai peiné pour arriver au bout. Point positif : on en apprend un peu sur la société actuelle islandaise, plus particulièrement dans une ville de province (immigration, évolution de la langue, drogue, jeunesse...) Un auteur que je ne retenterai pas.
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Traduit par Eric Boury

A la fin de l'été, j'ai ressorti de ma bibliothèque la deuxième aventure du journaliste Einar qui y dormait depuis plusieurs années . Ce livre a été publié en Islande en 2005 et a paru en France en 2008. J'ai découvert les aventures d'Einar, avec le septième fils et le dresseur d'insectes. Une série que je lis donc dans le désordre : cela n'empêche pas de comprendre les intrigues de chaque livre. J'ai lu aussi le crime - Histoire d'amour (qui ne fait pas partie de cette série) mais j'étais passée à côté.

Einar, correspondant au Journal du soir, est envoyé s'aérer les neurones dans le nord de l'Islande. Il s'ennuie ferme d'autant qu'il ne picole plus. La disparition d'un ado lui fait reprendre le chemin de l'enquête journalistique. C'est toujours mieux que de s'occuper d'une perruche ! On retrouve le cadavre d'un gamin dans l'enceinte de récupération et de traitement de métaux de Krossanes, près d'Akureyri. Skarphedinn, 19 ans, fréquentait le lycée de la capitale du nord . le trafic de drogue est en plein développement, via la filière danoise, entre autres. Einar part faire ses interrogatoires, notamment au lycée où il apprend que le jeune homme était membre du club de théâtre de son établissement et avait plusieurs cercles d'amis distincts et très différents les uns des autres. Ce qui élargi le spectre des motifs du décès. Un soir de fête, Skarphedinn a brandi le Heaume de terreur. (Mais bien peu savait ce qu'il entendait par là...). Il s'est arraché un poil pubien, puis un cil et l'a mis dans un récipient avec le poil et les a fait brûler. "Ensuite il a mis la cendre dans le creux de sa main, puis est allé dans le salon le verser dans le verre d'une fille". Vous voyez le genre ? :)

Vous avez votre filtre d'amour à la sauce islandaise. C'est du moins une des possibilités. Mais Árni Þórarinsson explore le sens de cette expression. Vous allez rencontrer un professeur qui va vous expliquer que "le Heaume de terreur n'est pas nécessairement un symbole magique. Il peut simplement renvoyer, comme son nom l'indique, à un heaume, un casque ou un masque qui suscite un sentiment de peur, voire de terreur chez autrui. (...) Mais on peut généralement affirmer que le Heaume de terreur est formé par quatre traits qui se croisent en leur milieu et se terminent à chacune de leurs extrêmités par trois petites branches, de façon à ce que trois d'entre elles soient orientées vers le haut, trois vers le bas, trois vers la droite et trois vers la gauche." Ne vous en croyez pas si bien sorti, car "brandir le Heaume de terreur au-dessus des autres" "a été conservée par la langue islandaise au fil des siècles" et "signifie tout simplement que celui qui la prend à son compte se considère comme au-dessus des autres".
Je ne vais pas tout vous dévoiler, mais c'était très intriguant de découvrir un pendant du folklore islandais assez inattendu. On a même droit à une citation à un manuel de magie du 17e siècle. Les sorts islandais sont légions, sachez-le ! :) Je ne parle même pas de Loftur le sorcier !

Quant à l'intrigue, je vous laisse la découvrir, mais elle est un prétexte à scruter la société islandaise - comme le fait Arnaldur Inðridason -, ici avec beaucoup d'humour. Hypocondrie, surmédicalisation, trouble de la personnalité. "Existe-t-il un seul individu normal aujourd'hui ?" s'interroge Einar "Par exemple, j'ai lu un article dans une revue médicale britannique, traitant d'un trouble de la personnalité qui définirait parfaitement notre société. Ce trouble, appelé Narcissic Personality Discorder (...) se manifeste par une adoration immodérée de soi-même qui débouche sur une absence totale de sens moral et de conscience".
Ce livre date de 2005, bien avant l'apparition des smartphone à selfies...

Bref, je me suis beaucoup amusée en lisant cet opus des aventures d'Einar.
Je me suis procurée L'ange du matin et L'ombre des chats en me promettant revenir un peu plus souvent goûter les romans d'Árni Þórarinsson. Treize Jours vient de sortir, ça tombe bien aussi !
Lien : http://milleetunelecturesdem..
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Premier roman traduit en Français de la série d'Einar.
Einar journaliste, alcoolique en pause part dans le nord de l'Islande en compagnie de Joa sa photographe.

Mais que ce passe-t-il ? Un chien disparaît, une mort accidentelle mais qui ne semble pas si accidentelle que ça, des adolescents qui meurent... Bref finalement, la vie de notre journaliste ne va pas être de tout repos dans ce "grand nul part "...

Un début que j'ai trouvé plutôt lent, bon il faut tout posé mais j'ai quand même trouvé certaines longueurs.... Mais j'ai malgré tout poursuivit, et j'ai bien fait 😊
Car c'est sur ça demande du temps mais une fois bien lancé ça monte crescendo ! On veut savoir où l'auteur veut en venir, comment tout est lié et si c'est vraiment lié ? Mais alors qui ? Pourquoi ? Comment ? Et là on poursuit avec Einar notre quête de savoir !

Un bon roman, avec des touches d'humours, des personnages relativement attachants... Un livre qui a su me transporté et en plus qui est original par ce côté où c'est un journaliste...
Bref notre aventure n'est pas terminée 😊☠🔪
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Dans ce roman policier, Arni Thorarinsson évoque la société contemporaine islandaise et sa jeunesse égarée, les vices de la mondialisation et ses accointances avec le monde politique.

Un jeune lycéen, intelligent, séducteur et à l'avenir radieux est retrouvé mort dans une décharge. Einar, journaliste, gratte un peu la surface et découvre que gravitait autour de lui un monde plutôt sordide. Un univers qui détruit des familles.

C'est un roman ambitieux avec une pointe d'humour. J'ai beaucoup aimé la relation d'Einar avec une petite perruche prénommée Snaelda.
J'ai passé un agréable moment.
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Que les temps sont durs pour Einar, journaliste alcoolique et dépressif, "exilé" dans le nord de l'Islande, histoire qu'il se refasse une santé...En tout cas, c'est ce que dit son rédacteur en chef plus soucieux de la réputation de son journal que de la santé physique et mentale d'Einar.
Pourtant, contre toutes apparences, ce coin perdu d'Islande est loin d'être un endroit paisible où il ne se passe jamais rien. Cette micro-société est tout autant bouleversée par la mondialisation et l'arrivée des émigrés que la capitale.

Disparition d'un chien. Une vieille dame déclare que la mort de sa fille arrange bien son gendre. Des adolescents se suicident. Et le jeune et talentueux acteur qui tient le rôle principal dans la pièce montée par la troupe du lycée disparaît à son tour dans des circonstances mystérieuses.
Désireux de retrouver sa place au sein de la rédaction du journal à Reykjavik, Einar va mener sa propre enquête et découvrir une réalité bien loin des images d'Épinal: une société gangrenée par la corruption et la drogue.
Un monde peuplé de sorcières...
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Bon petit roman, sans prétention, mais dont l'histoire est bien menée dans un univers islandais lointaint. le héros est très attachant, un peu looser sur les bords, mais avec du talent. On découvre aussi l'unviers social et politique islandais, qui ne donne un éclairage intéressant sur les rouages de la société islandaise.
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ce petit monde se retrouve exilé à Akureyri afin de développer les publications du journal du soir en y insérant des informations sur le nord du pays. Einar ressemble un peu au stéréotype du journaliste dans les polars : désoeuvré, fumeur, divorcé, attiré par l'alcool. Il va partagé avec nous ses pensées, ses ennuis, pendant plus de 400 pages. Il ne nous soumet pas d'idées révolutionnaires, petit à petit le lecteur s'habitue à partager sa vie, ses faibles ambitions. Je ne dirai pas que l'on se prend d'amitié pour lui, mais je me suis laissée porter par son récit.


(...)

Pour conclure, je ne dirai pas que cette lecture fût la révélation de l'année, mais elle fût agréable et j'ai passé un bon moment. J'ai apprécié cette plongée dans la vie Islandaise actuelle.
Lien : http://www.leslecturesdemari..
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