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Les enquêtes d'Einar, journaliste tome 6 sur 7
EAN : 9791022608213
288 pages
Editions Métailié (04/10/2018)
3.32/5   66 notes
Résumé :
13 jours, c’est le délai que sa dernière petite amie, banquière recherchée par la police, a donné à Einar pour la rejoindre à l’étranger.

13 jours, c’est le temps qu’il va lui falloir pour décider s’il veut accepter la direction du grand journal dans lequel il a toujours travaillé.

13 jours, c’est le temps qui sera nécessaire pour trouver qui a tué la lycéenne dont le corps profané a été retrouvé dans le parc. Quelque chose dans son vis... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (20) Voir plus Ajouter une critique
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Hello Mister, Mister Arni Thorarinsson, ravie de vous avoir alpagué lors d'une pause, lors du dixième festival de Littératures policières de Toulouse, vous étiez en train de fumer votre cigare, et dans un franglais excentrique je vous ai fait comprendre toute mon admiration pour l'ensemble de votre oeuvre et ma passion pour l'Islande, sa littérature, sa poésie... Installé à votre stand, encore toute émoustillée je suis revenue vers vous et, je ne pouvais plus qu' acheter votre dernier titre et obtenir une dédicace personnalisée qui montre quand même que l'échange de nos propos avait fonctionné. Ouf !

De retour à la maison, en moins de Treize heures (petit clin d'oeil au passage à Deon Meyer) j'ai dévoré vos Treize jours pour connaître le dénouement de l'enquête, menée en coopération et collaboration par l'équipe de Journal du soir et le commissariat de Reykjavik, que vous nous avez concocté pour ce xième volet des enquêtes d'Einur.
Une affaire délicate, la victime est une adolescente âgée de 15 ans, mais aussi difficile, les protagonistes sont tous sujets à des addictions (toxicomanie, alcoolisme,…) et les professionnels qui s'y penchent sont quant à eux poursuivis par leur propres démons.
Dans ce contexte il devient compliqué de faire des investigations, les témoins, les complices ont la mémoire qui flanche (trou de mémoire, état comateux...) et l'équipe de journalistes ainsi que le binôme de policiers ont les nerfs à cran. Surtout lorsque la frontière entre affaires professionnelles, questions privés et vie sentimentale, s'effrite .
Alors oui Treize jours ça peut paraître suffisant mais aussi trop court pour arriver à la résolution de l'affaire que vous nous avez orchestré. Mais les talents conjugués de vos journalistes, notamment la participation active de la fille d'Einar, Gunnsa, jeune étudiante de 17 ans en pleine révisons, vont à n'en pas douter relever défi.
L'intrigue et ses nombreux rebondissements présentent un focus sur les dangers avec lesquels surfent une partie de la jeunesse (toxicomanie, prostitution) tout en pointant les enjeux de la toile où vous nous montrer la nécessité d'une utilisation responsable et non compulsive des outils et des objets connectés. L'importance croissante du rôle des réseaux sociaux dans la vie quotidienne, professionnelle et privée , nous rappelle que le monde de l'information et de la communication est en constante mutation.
En toile de fonds, la restructuration du Journal du soir n'est pas encore achevé et ses efforts pour garder son indépendance (défendre le droit à l'information et la liberté de la presse) sont toujours d'actualité. Les tensions raciales et les contestations sociales décrites témoignent comme ailleurs d'une société qui digère mal les flux migratoires.

En tout cas le rythme est là, saccadé, et le lecteur se prends au jeu.
L'écriture ciselée , honorée par une formidable traduction d'Eric Boury, la construction du texte mettent en valeur l'épaisseur des personnages et la finesse de l'analyse psychologique.

Inutile de vous dire que j'ai adoré, j'ai retrouvé votre sensibilité qui m'avait tant ému dans le crime – histoire d'amour et j'ai même trouvé que comme un bon vin votre style se bonifiait.

J'ai particulièrement apprécié l'histoire d'amour sous-jacente de ces deux adolescents dont le ton dans sa tonicité m'a évoqué celle ressentie face à Shéhérazade, le film de Jean-Bernard Marlin. Si sur la pellicule le spectateur ne peut que subir l'histoire de Shéhérazade et de Zachary, sur les pages de votre roman noir elle est à imaginer à partir des statuts publiés sur Facebook par Klara Osk (Osk signifiant Désirée ...) , la jeune victime amoureuse de Pavel, « le Polonais ».
Vôtre polar comme ce film nous entraînent dans la promiscuité de l'enfer de la prostitution et des addictions de toutes sortes, nous mettant face à des ados qui se mettent en danger, minés par des histoires familiales douloureuses (décès, maladie, chômage …).

Je ne peux donc que vous conseiller Treize jours qui révèle le talent d'Arni Thorarinsson pour évoquer la fragilité d'êtres à la dérive, marginaux, déclassés, et sa lucidité face à une société qui laisse sa jeunesse se noyer. le tableau brossé est le même que l'on soit à Reykjavik où à Marseille
Treize jours une histoire très actuelle.
Nous sommes tous dans le même bateau… et l'heure de la mondialisation est bien planétaire .

Merci Mister Arni Thorarinsson, pour votre habileté, votre humanité et votre clairvoyance et ce polar à la respiration si particulière qui épouse celle de la nature, libérant des vibrations poétiques qui accompagnent les réflexions existentielles de votre journaliste.
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Encore une fois, Einar est à la croisée des chemins. Doit-il accepter le poste de directeur de la rédaction du Journal du soir ? Ou alors lui faut-il quitter l'Islande pour rejoindre Margret, son ancienne maîtresse recherchée par Interpol ? Avant de prendre sa décision, le journaliste décide de se lancer dans une dernière enquête : la disparition d'une lycéenne qui lui rappelle sa petite Gunnsa au même âge. Margret lui a laissé treize jours de réflexion, c'est donc dans ce délai qu'il va devoir trouver ce qui est arrivé à Klara Osk, une jeune islandaise comme tant d'autres, en manque de repères, tentée par l'argent facile, la fête, l'alcool, la drogue, une fille perdue dont il a retrouvé le corps, violé, profané et dont maintenant il veut trouver le meurtrier. Treize jours pour résoudre un crime, treize jours pour se choisir un avenir...

Est-ce parce que la société islandaise s'enlise dans la crise financière, la xénophobie, le pourrissement des relations familiales et sociales, mais depuis L'ombre des chats, les enquêtes d'Einar sont plus sombres et l'humour se fait plus rare. A la décharge de Thorarinsson, cette affaire est particulièrement sordide puisqu'elle touche la jeunesse; une jeunesse déboussolée, des parents démissionnaires, des familles qui se délitent, de mauvaises rencontres, des fugues, la drogue et la prostitution. Des exploités et ceux qui s'enrichissent à leurs dépens...Einar est toujours aussi pugnace même si sa fille Gunnsa lui vole parfois la vedette. Photographe au Journal du soir, elle mène de front des études universitaires et une carrière de journaliste débutante. Et le moins qu'on puisse dire c'est qu'elle est la digne fille de son père : obstinée et prête à tout pour approcher la vérité et la justice. de quoi faire réfléchir Einar qui pourrait se sentir pousser vers la sortie par la fougueuse jeune génération.
Au final, Treize jours reste un bon cru. Même si Einar a perdu de son mordant, l'arrivée de Gunnsa au journal apporte la nécessaire dose de fraîcheur et de spontanéité. Et la fin ouverte du roman donne bien sûr très envie de retrouver tout ce petit monde au Journal du soir ou ailleurs...

Un grand merci à Babelio et aux éditions Métailié.
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Tout d'abord et en premier lieu merci à Babelio et aux Éditions Métailié Noir pour l'envoi de ce livre dans le cadre de la Masse critique Mauvais Genre !

Un peu moins de 13 jours pour lire ce polar islandais. Je commence à bien m'habituer aux différents noms de famille, enfin heureusement que je ne lis pas à voix haute !

Klara Osk a disparu, son père inquiet va essayer de passer par le Journal du Soir pour la retrouver. Ainsi il va demander de l'aide à Einar, Sigurbjörge et aussi la fille d'Einar, Gunnsa qui fait des photos pour le journal.

Hélas dès les premières pages Klara Osk va être retrouvée par l'équipe de journalistes, morte.

Commence alors l'enquête journalistique qui doit faire attention de ne pas empiéter trop sur celle de la police où l'inspecteur chargé de l'enquête, Jonas est également empêtré dans une sale histoire.

L'enquête journalistique prends le pas sur celle de la police très vite.

Surtout avec Gunnsa qui va facilement s'infiltrer dans le milieu de cette jeunesse décadente pour essayer de trouver la vérité.

Qu'est-il arrivé à cette jeune femme ? La chronique sociale de cette jeunesse n'est pas rose : Sexe, drogues, chantages, pouvoir, prostitution, dangers des réseaux sociaux...

J'ai aimé le côté de ce polar et cette enquête journalistique. Je me suis demandée souvent si la presse pouvait prendre le pas sur le policier dans la réalité. Il y a une importante réflexion dans le livre sur la place de la presse pour mettre en avant les problèmes et essayer de trouver des solutions. Le pouvoir d'enquêter de façon indépendante est une valeur importante de la presse. L'auteur est également journaliste il sait de quoi il retourne.

Dans le livre on alterne avec une autre histoire, où Gunnsa est interrogée par la police à propos de son père... Einar est un personnage récurrent (je ne le savais pas avant de commencer cette lecture... ) et j'ai eu l'impression que j'avais manqué des informations et que je prenais l'histoire de ce journaliste un peu en court de route... La petite amie banquière est sans doute dans les autres romans de l'auteur... Mais j'ai eu du mal à m'intéresser à cette histoire parallèle ...
Einar m'a apparu comme un homme sympathique, la tête sur les épaules. Très attaché à sa fille et voulant pour elle le meilleur. Les liens qui les unissent sont forts et j'ai aimé leurs rapports à travers leur métier et leurs visions de la vie. le tempérament fonceur de Gunnsa m'a emballé !

L'enquête par les journalistes m'a bien plu et m'a apportée un regard différent sur les entretiens qui ne sont pas des interrogatoires et sur une façon de procédé plus libre.

Je vous laisserais découvrir la vérité, si la vérité existe ...
Auprès d'Einar l'énigmatique, et de Gunnsa la fonceuse.
Dans les profondeurs inquiétantes d'une jeunesse en perdition.
Quant à moi, j'essaierais de mieux connaitre Einar
en lisant d'autres romans de l'auteur !
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Après une parenthèse avec le crime, Treize jours nous replonge dans l'univers du journaliste Einar. Comme dans les autres romans de la série, le texte est écrit à la première personne. C'est Einar qui raconte, sauf quand le texte est entrecoupé par un dialogue, entre Gunnsa, la fille d'Einar, et Jonas, inspecteur de police, inséré, de façon régulière, en italique, comme une histoire dans l'histoire. On comprend que ce dialogue, qui prend parfois des allures d'interrogatoire, se passe à la fin de l'enquête racontée dans le livre.

Cette enquête, le meurtre sordide d'une jeune adolescente, Klara Osk, sert de prétexte à Árni pour porter un regard acerbe sur la société islandaise et ses dérives. Est-ce d'ailleurs son opinion personnelle qu'il exprime, quand il fait dire à la grand-mère de Klara Osk « la société islandaise, autrefois humaine, est devenue mauvaise, le respect mutuel est en voie de disparition, il est fonction de l'âge et du statut social, l'argent a pris le pas sur les autres valeurs, l'injustice a triomphé de la justice. » ? Face à une jeunesse paumée, qui sombre dans les paradis artificiels et le sexe facile, l'auteur renvoie dos à dos ceux qui en profitent (dealers, proxénètes…) et les bien-pensants, qui critiquent la dérive de cette société à laquelle ils opposent un retour aux valeurs traditionnelles de l'Islande. Mais ces thuriféraires d'un âge d'or passé, sont-ils exempts de dérives et de perversions ? Pas sûr ! Toujours est-il que l'auteur aborde le sujet très contemporain des idées populistes qui dénoncent l'immigration au nom du danger islamiste et l'influence des milliardaires corrompus, face au petit peuple qui trime jour après jour.

Comme dans ses romans précédents, Árni développe aussi le thème de la liberté et de l'éthique des médias. Einar et ses collègues se débattent avec des problèmes financiers, qui risqueraient de conduire au rachat du Journal du soir, par un homme d'affaire véreux, qui aurait la mainmise sur l'information et remettrait du coup en question l'indépendance des journalistes. L'auteur pose aussi la question des limites de la collaboration entre les médias et la police. Que peut-on dévoiler ? Doit-on cacher des informations, à la demande de la police, ou doit-on révéler ce qu'on sait au titre de l'information ? Les réseaux sociaux tiennent aussi une place de choix dans l'histoire. Signe que l'écrivain est bien contemporain et ancre son récit dans la société actuelle. C'est grâce à Facebook que les protagonistes se rendent sur le lieu du meurtre et découvrent le corps de Klara Osk. On peut d'ailleurs lire quelques phrases du profil Facebook de la victime, en liminaire de certains chapitres, suivant ainsi l'évolution de ses pensées. Se pose aussi la question du passage, partiel, du Journal du soir, sur le web.

La personnalité et les déboires personnels d'Einar tiennent encore une place importante. Même s'il semble s'en être guéri, l'alcoolisme passé d'Einar est toujours là, en filigrane. Sa relation avec sa fille, Gunnsa, qui se fait une place de plus en plus importante dans le journal où travaille son père, évolue au fil des pages. Il se rend compte que sa fille lui échappe peu à peu et doit bien la considérer désormais comme une adulte à part entière, capable de prendre des risques, malgré la désapprobation de son père. Côté sentimental, Einar est tiraillé entre sa collègue Sigurbjörg, avec qui il ne sait comment nouer une relation durable et la mystérieuse Margrét, déjà rencontrée dans L'Ange du matin, puis dans L'ombre des chats. Cette dernière est partie se réfugier à l'étranger, pour fuir la justice islandaise, et lui adresse un ultimatum. Il dispose de treize jours pour la rejoindre ou il la perdra définitivement. D'ailleurs, la concernant, l'auteur nous réserve un bon coup de théâtre, à la fin du roman.

Treize jours est une bonne suite de la série Einar qui, si elle peut apparaître aux lecteurs d'Árni, assez classique, offre une analyse intéressante d'un aspect de l'Islande contemporaine et réserve quelques surprises bien placées.
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Einar, journaliste d'investigation au "Journal du soir" apprend qu'une jeune fille de 15 ans vient de disparaître. le selfie prit par la celle-ci sur son portable lui fait alors penser à sa fille Gunnsa. Vont-ils en parler dans l'édition qui va paraître ? et sous quelle forme ? la direction du journal lui a été proposée, va-t-il l'accepter ?
Gunnsa devenue photographe travaille également dans ce journal. Elle s'intéresse de très près aux problèmes rencontrés par la jeunesse : fugues, disparitions, drogues, réseaux sociaux... ce qui fait qu'elle utilise habilement toutes les ressources pour obtenir des renseignements pour faire avancer l'enquête ! le corps profané de la jeune fille sera retrouvé... Treize jours, c'est le temps donné à Einar par son amie recherchée par la police pour le rejoindre à l'étranger... ce sera le temps nécessaire pour boucler cette enquête... et savoir ce qu'il va advenir de la direction de ce grand journal
C'est grâce à l'opération "Masse critique" que j'ai pu lire ce dernier thriller d'un auteur qui m'était déjà connu et que j'appréciais. Il faut bien sûr un peu de temps pour se familiariser avec les noms islandais, mais que l'on se rassure c'est tout à fait possible. Il serait dommage de s'en priver, car en dehors de l'intrigue journalistique et policière, il s'agit aussi d'une fine analyse de la société... islandaise d'abord, mais en général également... c'est un peu triste mais il ne faut pas baisser les bras.
Bonne lecture ! et merci aux éditions Métaillé pour cet envoi.
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Enfin sachant qu'il s'est trouvé quelqu'un pour assassiner cette gentille et jolie jeune fille, tout est possible. Il n'y a aucune limite à ce dont l'être humain est capable. Ça se vérifie tous les jours. Nous ne sommes que des animaux. Nous sommes des prédateurs, des prédateurs en tenue de camouflage
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Il y en avait un [un conte populaire islandais] que je trouvais super drôle. Il racontait l’histoire de deux femmes qui se disputaient pour savoir laquelle avait le mari le plus idiot. Elles décidèrent de tenter une expérience. La première persuada son époux qu’elle avait tissé une étoffe si légère qu’elle était invisible. Elle fit semblant de l’habiller avec le vêtement qu’elle prétendait lui avoir fabriqué. Le mari était ravi de la légèreté du tissu et de la beauté de son vêtement, alors qu’en réalité, il était nu. […] L’autre femme persuada son époux qu’il était gravement malade et devait garder le lit. Un peu plus tard, elle vint lui annoncer qu’il fallait le mettre en bière, puisqu’il était mort tôt le matin. Le mari ne protesta pas et resta parfaitement immobile pendant qu’on fabriquait son cercueil. L’épouse pria l’autre couple d’assister à l’inhumation. Elle avait demandé au menuisier de ménager une fenêtre dans la paroi du cercueil afin que le défunt puisse assister à son propre enterrement. L’homme nu comme un ver arriva avec sa femme, pensant que tout le monde allait admirer ses beaux vêtements. Les porteurs éclatèrent de rire en le voyant. Une voix se fit entendre dans le cercueil: « Je rirais si je n’étais pas mort ».
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- Mon père m'a dit un jour que tout le monde avait bsoin de se mettre en danger. De manière à ce que la vie ne soit pas entière programmée d'avance et prévisible. Ne serait-ce que pour comprendre ce ue nous ne voulons pas, pour comprendre qu'en fait nous avons déjà tout ce que nous désirons.

- Mais quand on s'engage dans cette voie, on risque très vite de ne plus pouvoir rebrousser chemin, fait remarquer Jonas.

- Je me pose la même question que mon père : quoi de mieux qu'un grand danger pour mesurer la valeur de la vie ?

- Il avait peut être raison. Il n'empêche que nous recherchons avant tout la sécurité.
- Oui le problème est que cette sécurité est ennuyeuse à mourir au bout d'un certain temps, Jonas.
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Le délai est parfois plus long, ce qui n’arrange rien. Aujourd’hui, les flics attendent la dernière minute pour signaler les disparitions et les fugues. On nage en plein délire : certains gamins trouvent ça cool de voir leur nom dans un avis de recherche. Et encore, je ne parle pas du reste, de tous ces salauds et de ces pervers qui cherchent à entrer en contact avec les fugueurs, surtout si ce sont des filles, et qui font tout pour les attirer dans leurs filets dès qu’ils ont vent d’une disparition. Du coup, la police préfère recourir à d’autres méthodes pour les retrouver, elle attend le plus longtemps possible avant de publier un avis de recherche, sauf si la famille fait vraiment pression.
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Mes pensées vont et viennent avant de se fixer sur l'article que j'ai relu aujourd'hui au sujet des mômes qui, poussés par je ne sais quel dégoût, décident de fuir leur existence. En fait, personne ne sait vraiment pourquoi. Et les réponses toutes faites n'expliquent pas le phénomène. Leur décision s'explique parfois par l'isolement social, ils fuient le harcèlement que leur font subir d'autres gamins de leur âge, des adultes, voire des enseignants. Il arrive aussi qu'ils essaient d'échapper à un foyer en déliquescence, mais c'est loin d'être toujours le cas. Bien souvent, cette fuite les conduit dans un univers parallèle où la drogue règne en maître.
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