Le premier ouvrage de
Claude Tillier (1801-1844), instituteur, journaliste et pamphlétaire, paru en 1841.
Roman de moeurs provinciales, à intentions philosophiques. Les héros sont deux frères, héritiers d'un riche hobereau de campagne, qui crut pourvoir à leur éducation en les confiant à un maître, charlatan et ivrogne. L'un, Belle-Plante, est avide, avare jusqu'à la ladrerie et fermé à tout appel du sentiment ; il ne songe qu'à accumuler de l'argent, à dépouiller son frère ou toute autre personne quand il en a l'occasion. L'autre, Cornélius, est exactement l'opposé : généreux, rêveur, adonné à des études philosophiques, il dépense le peu qu'il possède en expériences utopiques et en générosités irréfléchies. Aidé de
Louise, bonne et pleine de bons sens, il mène à bien son invention : un aérostat dirigeable, qui devra lui procurer la richesse et grâce auquel il obtiendra pour son mariage avec
Louise, le consentement, tant souhaité, du père de la jeune fille…
On voit apparaître à la fin du livre le personnage de l'oncle de
Claude Tillier, héros de Mon oncle
Benjamin, son roman le plus connu, publié en 1843.
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