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Critique de Christian_Attard


Le 10 juin 1194, Chartres brûle. Sa superbe cathédrale n'est pas épargnée par l'incendie mais la Sainte relique du Voile de la Vierge est « miraculeusement » préservée. S'insérant dans ce drame historique, le récit de Bernard Tirtiaux s'appuie sur le fait réel que la nouvelle cathédrale se construisit immédiatement, laissant supposer que plans et financement étaient prêts bien avant le sinistre.

Le belge Bernard Tirtiaux est un personnage singulier. A la fois verrier, acteur, chanteur, il n'aurait aucun mal à remonter le temps vers cette époque qu'il nous décrit si bien. Mais les personnages de ce roman n'échappent malheureusement pas à certains poncifs de nos imaginaires et son héros, porteur de lumière, tailleur de pierre lettré a du ravir plus d'un franc-maçon.
Cependant, même si ce périple vers le grand Orient a quelque chose d'attendu, l'écriture si envolée, si poétique de Bernard Tirtiaux rend la lecture de son roman très agréable. Et on songe aussi que son postulat peut très possiblement être vrai. Car la verve poétique de l'auteur ne se passe pas d'une très véritable érudition sur les temps qu'il décrit.
Notons ainsi le personnage humoristique de ce religieux féru des aventures de Perceval en quête du Saint Graal et tentant d'en écrire la suite et qui est certainement Guiot de Provins. Ce troubadour est supposé être la source du récit de Parzival de Wolfram von Eschenbach.

J'ai découvert avec ce livre l'oeuvre d'un auteur original qui par certains côtés me fait aussi songer à Michel Folco et je lis que d'autres de ses romans sont passionnants. Promesses de futurs bonheurs littéraires…
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