Potius mori quam foedari. Quoi ? Vous ne vous souvenez pas de votre latin ? Aucun soucis,
Eric Todenne, le duo d'écrivains, va gentiment vous remettre sur le droit chemin avec, en prime, un petit graves 2009, millésime exceptionnel. Ami du latin et du bon vin, ce livre est fait pour vous.
En espérant que mon introduction soit aussi obscure que ce que nous révèle ce roman, je dois vous avouer que j'ai bien aimé ma lecture. Un petit vieux retrouvé mort dans une maison de retraite, cela pourrait paraître bien anodin. Et si notre victime est tatouée sur la nuque d'une étrange inscription et n'a aucun numéro de sécurité sociale ? Ça sent le moisi, n'est-ce pas ? C'est ce que se dit
Philippe Andreani, lieutenant aux manières plutôt revêches, qui se voit faire l'équilibriste sur le fil de la justice. A deux doigts de se faire mettre sur la touche par sa hiérarchie, il nous embarque malgré tout dans une histoire qui remonte à plusieurs décennies : la guerre d'Algérie. Obligé de rendre des comptes à une psy, rongé par l'envie de rendre justice quoi qu'il en coûte, notre flic anti-social devra abattre finement ses cartes, cette fois. Quoi que…
J'ai beaucoup aimé l'humour âpre et cynique des personnages, notamment entre
Andreani et son acolyte Couturier. Une histoire bien ficelée et une plume agréable (et pour laquelle je n'arrive pas à distinguer qui à écrit quoi, pour un roman à quatre mains, c'est plutôt pas mal !).
Il est évident que j'attends de pied ferme une suite. Que notre lieutenant désagréable nous revienne en forme pour une autre sombre histoire.
Je vous souhaite à tous, une bonne lecture !
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