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Critique de MadameTapioca


Un soir, huit femmes mennonites montent dans un grenier à foin pour tenir une réunion secrète. Depuis deux ans, ces huit femmes, et d'autres de leur colonie, ont été à plusieurs reprises violée dans la nuit par des démons venant les punir de leurs péchés. Maintenant que les femmes ont appris qu'elles avaient en fait été droguées et attaquées par un groupe d'hommes de leur propre communauté, elles sont déterminées à se protéger, ainsi que leurs filles, de futurs préjudices. Alors que les hommes sont partis en ville, ces femmes - toutes analphabètes, sans aucune connaissance du monde extérieur et incapables même de parler la langue de le pays dans lequel elles vivent – ont très peu de temps pour faire un choix : doivent-elles rester dans le seul monde qu'elles ont jamais connu ou doivent-elles oser s'échapper ? Pour traduire et écrire le procès-verbal de leurs réunions secrètes, c'est August, le jeune instituteur de la colonie qui est choisi.

Le roman de Miriam Toews est un roman au sujet fort, montrant la soumission des femmes dans une secte patriarcale du XXIème siècle et inspiré de faits réels. J'aurais dû être chamboulée par ce qu'ont vécu ces femmes mais la narration m'a perdue et a empêché toute émotion. En choisissant August comme porte-parole, l'autrice a sans doute essayer de ne pas tomber dans le pathos, mais ses digressions font retomber l'intérêt à chaque fois et tiennent le lecteur à distance. Impossible pour moi de m'investir, d'entrer en empathie avec les personnages que l'on peine à différencier. C'est en plus très dialogué, un peu redondant, avec une certaine monotonie dans les échanges. Indéniablement il y a une ambiance singulière dans ce livre que j'aurais vraiment voulu aimer notamment parce qu'il m'a été conseillé par une lectrice que j'apprécie particulièrement et aux goûts très sûrs. Malheureusement je suis passée à côté.

Traduit de l'anglais (Canada) par Lori Saint-Martin et Paul Gagné
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