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Critique de PatriceG


Cette nouvelle d'une soixantaine de pages est écrite au Caucase en 1853, mais le contexte en est l'année 1850 où Tolstoï est à Moscou et mène une vie pour le moins dissipée.

Ce Serge Ivine, Serge étant le prénom de son frère aîné qu'il aimait tant et auquel il voulait ressembler, et Ivine est probablement la contraction de son prénom qui donnera plus tard Lévine dans Anna Karénine, est un mélange de jeune coq impétueux, imbu de sa personne, prêt à braver le monde entier, et de jeune homme timide rougissant parfois. On voit déjà le paradoxe chez celui dont la personnalité en présentera bien d'autres d'ailleurs.

Ainsi meurt l'amour a été parfois confondu avec Après le bal dans la littérature. Trente ans d'écart pourtant séparent ces deux beaux textes avec une dichotomie assez bizarre dans le fond, car quand je lis Après le bal, j'y vois des réminiscences de jeunesse et une radicalité féroce d'homme engagé, chose que conteste d'ailleurs Dominique Fernandez dans son Tolstoï ; et dans Ainsi meurt l'amour, j'y vois l'autre en creux comme un devenir possible.

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