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Critique de ibon


Une petite crainte avant de commencer ce pavé paraît bien naturelle et pas seulement pour la tendinite au pouce qui pointe à cause du poids de la culture russe...
Tout comme un peu d'angoisse aux côtés du prince André ou du fougueux Nicolas Volkov, dans le brouillard du côté d'Austerlitz, attendant le déclenchement d'une immense bataille qui couvre 10 verstes (km) de front !
Et même en temps de paix, l'intérêt pour les personnages ne décroît pas tant que ça. Même si je reconnais avoir éprouvé un soupçon d'ennui pendant les amours de Natacha Volkov. Les envolées assassines du vieux prince Bolkonsky sur ses enfants et surtout sur sa pauvre fille Marie ou les états d'âme de son fils André ou de Pierre sur leurs mariages m'ont remis en selle. Ah Pierre, une mention spéciale pour ses gaffes en société!

Confortablement installé, ne voulant finalement plus lâché ces passages en temps de paix, j'ai découvert un Boris arriviste, un prince Basile intéressé uniquement par l'argent et son fils Anatole, par les femmes. Et enfin des personnages assez nombreux mais bien identifiés car Tolstoï rappelle systématiquement une particularité physique si bien que le lecteur perdu dans les prénoms et surnoms distinguera:
La princesse Lise à sa lèvre supérieure duveteuse, la princesse Hélène à son physique avantageux au contraire de la princesse Marie, fort laide et de Pierre, fort gros, etc.

Ma crainte s'est finalement rapidement dissipée, ce tome 1 imposant mérite bien un pouce levé. Bien portant malgré tout, même après avoir tenu ce livre pendant 15 jours.
Il m'en vient d'ailleurs des palpitations à l'idée de commencer le tome 2.
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