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Critique de karenbzh
Guillaume de Tonquédec revient sur sa rencontre, d'abord laborieuse, avec la lecture. A cause d'un astigmatisme découvert tardivement, il aurait pu passer à côté de cette véritable histoire d'amour. le théâtre, tout en le guérissant d'une timidité maladive, le réconcilie avec les livres . Celui qui souffrait pour déchiffrer les mots sur les bancs de l'école les célèbre aujourd'hui chaque jour dans son métier. S'il avoue que l'acte de lire lui est encore parfois difficile, il se plait à noter des citations, au gré de ses lectures, qu'il parsème un peu partout et dont il fait de véritables outils. Il fait un tour d'horizon des grands textes et des auteurs qui l'ont marqué : Molière, Shakespeare, Maupassant, Zweig, Anouilh mais aussi le Cheval d'Orgueil de Pierre-Jakez Hélias ou encore L'Arbre aux sabots d'Ermanno Olmi. Cette autobiographie est une ode à la littérature mais aussi et surtout la preuve que la lecture est à la portée de tous et que même si le démarrage est parfois difficile, rien n'est impossible. A mettre entre toutes les mains et particulièrement entre celles de tous ceux pour qui l'acte de lire commence douloureusement.
