Je suis tombé sur ce Café par hasard, et n'ayant jamais rien bu de
Topor, mais en ayant l'image d'un génial touche-à-tout aux talents multiples, auteur, acteur, metteur en scène, dessinateur, barman… Bref, je saute dessus pour le siroter. Déception en goutant au mauvais breuvage. Ce sont 38 « brèves de comptoirs » qui se veulent drôles, loufoques, déjantées, quasi surréalistes ; ça n'est que répétitif, lassant, morne, ça n'a pas de goût, ça ne grise pas ;
Topor use et abuse jusqu'à la corde des mêmes procédés stylistiques, on s'ennuie, on se dit que
Raymond Devos avait du talent, lui. Les sept ou huit dessins de l'auteur (assez réussis) ne suffisent pas à sauver le livre. Bref, arrivé presque à la moitié, j'ai fini par me souvenir du 3ème des dix droits du lecteur de
Pennac : « le droit de ne pas finir un livre ».
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