Ce n'est pas parce que l'on a passé une partie (pa pa pa pa...) non négligeable de sa vie à parler des autres (avec truculence) que l'on ne peut pas s'accorder quelques instants de répit égoïste.
Nick Tosches s'est illustré comme l'un des biographes les plus en verve de l'étrange sous-culture américaine, dressant des portraits au vitriol de Jerry Lee Lewis (
Hellfire), Dean Martin ou le boxeur Sonny Liston. Cet ancien chasseur de serpent (véridique) aux origines italo-irlandaises est considéré comme l'un des rock critics les plus valides qui soient, collaborant notamment avec
Rolling Stone et Creem. Auteur de romans tels que In the Hand of
Dante, son style déroutant représente à la fois une ode aux grands poètes classiques tels qu'
Homère et
Dante et un verbiage new-yorkais des bas-fonds. Dans
Confessions d'un Chasseur d'Opium, le narrateur – dont on peut aisément supposer qu'il s'agit de
Nick Tosches in persona – se met en quête du poison céleste, symbole de luxuriance et d'une félicité disparues. le titre français est un clin d'oeil évident aux Confessions d'un Anglais mangeur d'Opium, récit de Thomas de Quincey ayant inspiré
Baudelaire pour la rédaction de ses Paradis Artificiels. Ce que Tosches constate, c'est qu'à notre époque, il devient difficile de débusquer une vraie fumerie d'opium, puisqu'aux quatre coins du monde, on préfère fourguer les drogues qui provoquent des effets plus marqués et qui génèrent davantage de profits... la suite sur le blog
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