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Critique de PatriceG


Compliqué quand vous êtes terriblement impressionné par la prestance d'un homme jusqu'à vous représenter en lui, quand cet homme va aimer une fort jolie jeune fille que vous aimez aussi. Quand cette fraîche beauté va éperdument aimer ce grand séducteur qui va l'abandonner, parce que l'explique-t-il un instant il ne l'aime plus. Quand la place est libre, pense-t-on et pourrait-on dire, qu'on se rapproche de la jeune fille tant convoitée, qu'on fait presque pipi dans son pantalon le jour où on a décidé de lui déclarer sa flamme, craignant un refus, qu'elle ne dise pas non et que le bonheur d'une telle relation s'entrevoit comme une réalité devenue mirifique. Quand vous commencez à la vouloir tout entière à vous et que vous commencez à vous la jouer philosophe, et que la fort jolie jeune dame vous fait entrevoir à son tour que son coeur bat toujours pour le grand ami qui l'a abandonnée ..

Dans les Deux amis, ce thème sera repris.

J'y ai vu là certains traits de Tourgueniev. Oui 'il était un peu comme ça l'artiste, je pense !(*)

(*) Dans son Tourgueniev, Annie Anargyros dit : " Fidèle à l'ambivalence des sentiments qui avait toujours marqué son attitude avec les femmes, il laisse la jeune baronne Julie Vrevski s'enflammer pour lui déclarer ensuite (avec le plus grand chagrin) qu'ils en resteront là. Qu'est-ce que c'est que ces russes qui n'assument pas avec les femmes !!
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