Du promontoire, ils dominaient l’ample plaine, solitaire et inhabitée, qui se prolongeait de l’autre côté des monts. C’était un moutonnement tentaculaire de terres noires, durcies par les premiers froids, qui formaient des vagues, ondoyaient, gondolaient, roulaient jusqu’à perte d’horizon.
(Éditeurs réunis, p.137)
L’amitié n’est-elle pas le fondement essentiel de l’amour et du mariage ?
Il faut bien qu’il y ait une première fois…
Croyez-vous que le rôle d’une institutrice soit celui d’une bonne d’enfants ? Et que c’est en prenant des garçons sur vos genoux que vous en ferez un jour des hommes ? Je gage que vous allez plutôt en faire des mauviettes !
Rien de plus facile que de les apprendre par cœur et de les débiter sans en comprendre le contenu, les mots ou les expressions. Surtout, et cela est très important, veillez à ne pas leur imposer ou leur inculquer des connaissances, mais à ce que celles-ci découlent de l’observation et de la recherche. En d’autres termes, au lieu de leur bourrer le crâne, un exercice par définition stérile, stimulez chez eux la réflexion, le travail personnel, et aidez-les à acquérir des techniques qui leur seront utiles toute la vie. Enfin, soyez toujours créatives, mesdemoiselles, ainsi vous éviterez d’ennuyer vos élèves… et de vous ennuyer vous-mêmes !
On ne doit être redevable de personne.
Les langues ont été créées pour communiquer avec nos semblables, mais elles sont, hélas !, souvent source de malentendus.
En réformant les enfants, nous croyons en la capacité de l’école à réformer leurs parents et peut-être un jour, la société elle-même.
La meilleure discipline commence par celle qu’on s’impose à soi-même.
Ah, les nouvelles idées ! les idées soi-disant modernes… elles contaminent jusqu’aux gens de nos campagnes : cela devient parfois ardu de leur faire accomplir leur devoir. Il en va de même pour les enfants.