U4 : Jules

Bon, bon, bon. Je pleure. Comme toujours à la fin d'un livre qui m'a particulièrement plu et où j'étais à fond dedans. Ah Jules ...Tu es fantastique. Au départ, tu sais, je ne t'ai pas vraiment aimé. D'ailleurs, je t'ai laissé deux semaines pourrir alors que j'avais commencé à lire tes cinquante premières pages. Je t'avoue que tu ne m'avais pas autant emballé que tes trois autres compagnons. Peut-être parce que ton résumé n'était pas très convainquant, je pourrais même dire qu'il ne m'attirait pas du tout. Mais maintenant je suis là en train d'essuyer mes dernières larmes après avoir lu ta belle histoire. Alors oui, tu as réussi le pari de me faire continuer à tourner tes pages. Que j'ai tourné trop vite à mon goût. J'aurai du prendre mon temps avec toi, avec tous les autres, mais je n'y arrive jamais. Surtout quand vous me passionnez. Quand vous me happez dans votre monde, dans votre bulle confortable ou rien de l'extérieur viens me déranger. Tu étais très difficile à cerner puis j'ai compris. Je t'ai compris. Tu étais comme déconnecté. Un avatar de ce fameux jeu WOT. le Nettoyeur. Et Alicia ... Je dirais qu'elle t'a sauvé. Je me suis finalement retrouvé en toi. Plus encore que dans Stéphane et Yannis et même plus que dans Koridwen. En faites je crois que dans ton monde j'aurais à peu près agi comme toi malgré quelques petites différences. Ta communauté était parfaite selon moi et j'aurai payer chère pour la rejoindre dans ce monde post-apocalyptique. En amour, je réagis comme toi. J'ai l'impression d'être toi de ce côté là... Et tes craintes, tes peurs et tes doutes sont ceux que j'aurais sûrement dû affronter aussi. Tu m'as fait vivre une belle aventure. Un peu plus gore que les trois autres avec tes descriptions frappantes des cadavres. Et même des humains d'ailleurs. Mais ton auteure t'a très bien écrit. Particulièrement les passages à l'infinitif qui donnait une action superbe. En bref, merci à Carole Trébor elle-même d'avoir introduit des scènes flippantes, même, je peux le dire, torturantes (clin-d'oeil). Si vous hésitez à lire ou même, comme moi, à continuer (s'il vous plaît, ne l'abandonnez pas) Jules et bien qu'un seul conseil: FONCEZ !