Citations sur Soeur Fidelma, tome 2 : Le suaire de l'archevêque (22)
Wighard, l'archevêque […] des royaumes saxons, a été retrouvé mort à minuit par un décurion de la garde du palais. Il n'y a pas que ça : […] ont été dérobés les cadeaux inestimables qu'il devait remettre au Saint-Père au cours de son audience officielle d'aujourd'hui.
"- Cela ne nous mène pas bien loin, ma soeur, remarqua le moine saxon, la voix clairement réprobatrice. Pourquoi ne pas l'accuser carrément?
Fidelma écarta les bras.
- Pour faire un tableau, frère Eadulf, il faut mettre un peu de peinture à un endroit et un peu à un autre. Chaque coup de pinceau signifie peu pour lui-même, mais quand tous les coups sont donnés et que vous vous reculez, l'ensemble se tient et signifie quelque chose." (p. 176)
"C'est bien la pire des choses que d'avoir des hommes avec de grandes ambitions et de petits talents." (p. 174)
On ne revient pas en arrière
Il manquait une heure encore avant que les premières lueurs de l'aube ne tendent leurs doigts vers le ciel derrière les collines les plus lointaines.
Beaucoup de mal est fait dans ce monde par des gens qui veulent se sentir importants et passent leur temps à essayer de faire impression sur les autres.
C'est le cœur de l'homme qui compte , pas ce qu'il a sur le crane.
- Est-il vrai qu'à Rome, une femme ne peut aspirer à exercer aucune des professions érudites en relation avec les affaires publiques ?
- Non, en effet.
- Alors, c'est une étrange société qui renonce elle-même à bénéficier des talents de la moitié de sa population.
- Ceci est mon Officium Tesserarius, expliqua-t-il en désignant le bâtiment derrière lui.
- Vous étiez dans la petite cour, là-bas ? demanda Licinius en pointant son épée courte en direction du couloir obscur.
Le mine au visage lunaire cligna des yeux et parut surpris.
- Pourquoi aurai-je été là-bas ?
Licinius eut un soupir d'exaspération.
- Je viens juste de poursuivre quelqu'un dans ces couloirs, ce n'était pas vous ?
Je voulais juste souligner le fait que ces édifices sont des édifices temporaires par rapport à la plus grande des cathédrales qu'est la nature, et que l'homme ravage souvent pour ses misérables constructions.