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Critique de Virginieriaute


J'ai une grande affection pour le Canada et la province du Québec, pour ses étendues sauvages, ses paysages à couper le souffle, sa faune et ses habitants. ( J'suis pas la seule, hein ! )
Si je connais un peu Patrick Senécal au travers de quelques romans, je n'ai jamais lu d'autres auteurs Québécois.
Je lis pas mal de littérature blanche ces temps ( entre deux thrillers ), du coup, en déambulant devant les tables de lecture, je suis tombée sur ce roman.
Tiens, Lise Tremblay, bien Québécois comme patronyme, L'habitude des bêtes, joli titre équivoque ( mais qui sont réellement les bêtes ? ), couverture et 4ème attractives. Hop ! aussitôt acheté, aussitôt lu.

Benoît Levesque était un homme suffisant, égoïste qui ne s'est jamais occupé, ni même préoccupé de son ex-femme, ni de sa fille unique, livrée à elle-même et à ses errements.
Sa seule passion : rejoindre chaque week-end les pourvoiries dans le Nord du Québec pour accueillir les chasseurs.
L'arrivée de Dan, chiot offert par un vieil Indien, provoquera son départ de son grand appartement vide de Montréal pour rejoindre son chalet du Saguenay en plein coeur du Parc National.
Radouci, gagnant en bonhommie grâce à son fidèle compagnon désormais vieux et malade, il occupe son temps à visiter sa vieille voisine bienveillante et Rémi, natal, revêche et endurci personnage, traumatisé par l'accident de son frère. La chasse va bientôt démarrer, les loups se rapprochent du village, ce qui ne manque pas de rajouter de l'huile sur une population déjà échaudée par cette période.
Dan se fait vieux, Benoit s'est adouci aux côtés de son chien, Rémi est traumatisé par l'accident de son frère, les villageois s'excitent à l'approche de la chasse et les loups ne sont plus loin.
Je vous l'ai déjà dit ?
Mince, c'est sans doute parce que l'autrice me l'a dit une bonne dizaine de fois aussi dans son livre.
Je me demande même si son roman n'est pas destiné à un lectorat de vieux grabataires atteints d'Alzheimer tellement il y a de scènes et d'explications répétitives.
En fait voilà, je me rends compte que je viens de vous spolier pratiquement tout le roman.Littérature blanche, si immaculée, qu'elle en est transparente.
J'ai lu sur la 4ème : « Au-delà des rivalités, c'est la nature, aux cycles de la vie et de la mort et à leur propre destinée que devront faire face les personnages tellement humains de ce roman au décor grandiose. »
Tellement humains, tellement normaux que lorsque j'aide une petite vieille à traverser la route, je me sens comme une héroïne des Studios Marvel en comparaison.
Déco grandiose: j'espérais un style contemplatif à la Mankell pour magnifier les fjords du Saguenay, c'est un style journalistique sans âme réelle
qui m'a accueillie.
Quelques dialogues du cru m'ont tout de même permis de faire un rapide aller-retour chez nos cousins à coups de chum, blonde, char, pis, icitte et de chicane. Malheureusement, cela ne m'aura pas suffi à trouver de l'intérêt à ce livre.
Aussitôt lu, aussitôt oublié. Next.
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