La bonté se mesure à la façon dont tu traites les autres. Une personne de bien n'a pas besoin de religion, car elle a la satisfaction de savoir qu'elle fait ce qui est juste.
Les idées des enfants sont un peu comme des graines dispersées au vent .Ceraines se perdent, portées par la brise , oubliées pour toujours.Mais d’autres prennent racine, creusent leur chemin, croissent et se répandent.
Peut-être le temps est-il venu d'aller faire une virée sur le boulevard des souvenirs, de le remonter jusqu'à son origine.
Malheureusement ce n'est pas une promenade ensoleillée le long d'une route bordée de bons moments.
C'est un chemin particulièrement sombre, envahi d'une inextricable végétation de mensonges et de secrets, et plein de nids-de-poule invisibles.
Tout près, une brindille craqua – détonation dans le silence immobile -, provoquant l’envol d’une nuée d’oiseaux sous les branches. Quelqu’un approchait.
Quelqu’un qui s’agenouilla à côté de la fille aveugle, caressa doucement sa chevelure et sa joue froide, les doigts frémissant d’impatience. Quelqu’un qui souleva ensuite la tête et la débarrassa de quelques feuilles encore collées aux bords irréguliers du cou, avant de la mettre soigneusement dans un sac où elle trouva sa place parmi plusieurs bouts de craie brisés.
"You've got to have a dream. If you don't have a dream, how you gonna have a dream come true ?"
"Il te faut un rêve. Si tu n'as pas de rêve, comment le verras-tu se réaliser ?"
Paroles de la chanson "Happy Talk" de South Pacific.
Je me traîne jusqu'à la porte d'entrée et l'ouvre. Deux hommes en complet gris se tiennent là. Je devine avant même qu'ils ne prononcent la moindre parole qu'ils sont de la police. Ça ne se rate pas. Les visages fatigués. Les cheveux mal coiffés. Les chaussures bon marché.
Je lui tends sa clope, puis j'allume la mienne et lui passe le briquet. La première bouffée me tourne un peu la tête et me donne la nausée. Mais putain que c'est bon !
La mort arrivait aux autres, pas aux gosses comme nous, pas aux gens que nous connaissions. La mort était une notion abstraite et distante. L'enterrement de (…) m'a permis de comprendre que la mort n'est jamais qu'à un souffle – un souffle frais et aigre. Son meilleur tour, c'est de vous faire croire qu'elle n'est pas là. Et la mort a plus d'un tour dans les profondeurs glaciales et sombres de son sac.
Ce n'est pas ce que nous accomplissons qui nous définit, mais nos oublis. Pas les mensonges, uniquement les vérités que nous taisons.
Qui sommes-nous sinon la somme de nos expériences, tout ce que nous rassemblons et amassons au cours de notre vie ? Une fois qu'on nous enlève cela, nous devenons une masse de chair, d'os et de vaisseaux sanguins.