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Critique de nathaliebullat
otre époque de compétitions où les réseaux sociaux peuvent fracasser des vies est-elle " la meilleure ou la pire des temps " comme le demandait déjà Dickens en son temps ?
Karine Tuil peint au vitriol les travers de notre société. Sexe, mensonges, médias, et pouvoir sont au rendez-vous.
L'auteure nous bouscule, nous dérange en nous invitant dans une affaire médiatico-judiciaire. le lecteur devient juré face au banc des accusés. Face à la confrontation de deux versions.
Les Farel forment un couple de pouvoir. Un couple libre, lui journaliste politique de renom, narcissique, cynique , amorale, angoissé par la peur de la vieillesse.
Elle, est essayiste. On lui reproche son féminisme " blanc et bourgeois". Elle a quitté son mari pour un professeur de français en Banlieue.
Leur fils Alexandre est un brillant polytechnicien qui s'apprête à rejoindre l'université de Stanford. Il cache une fragilité due à la pression des grandes écoles. Enfant, Il a souffert de l'absence de ses parents, trop préoccupés par leur carrière.
Mais un brèche va s'ouvrir, le vernis du pouvoir va s'écailler : Alexandre est accusé de viol lors d' une soirée estudiantine . La victime Mila , d'un milieu plus modeste et plus religieux osera porter plainte. Elle a honte et est meurtrie.
La première partie du roman nous présente les personnages, leur succès, leur failles, leurs mensonges.
La seconde partie est consacrée au procès. On suit les plaidoiries. Malgré tout on a de l'empathie pour les deux intéressés. Alexandre, si bien éduqué, est il le violeur? Les médias voudraient-ils sa peau parce qu'il appartient à une classe privilégiée ? Quant à la jeune victime, elle doit sans cesse se justifier, elle est soupçonnée de mensonge. Hélas elle n'a pas "les codes" . Qui a raison? Qui ment ? Chacun s'enferme dans sa version.
Ce roman habilement construit peut laisser un goût amer. le lecteur est perplexe.
Une leçon est à tirer de ce livre : tout peut basculer à tout moment dans votre vie .
Karine Tuil peint au vitriol les travers de notre société. Sexe, mensonges, médias, et pouvoir sont au rendez-vous.
L'auteure nous bouscule, nous dérange en nous invitant dans une affaire médiatico-judiciaire. le lecteur devient juré face au banc des accusés. Face à la confrontation de deux versions.
Les Farel forment un couple de pouvoir. Un couple libre, lui journaliste politique de renom, narcissique, cynique , amorale, angoissé par la peur de la vieillesse.
Elle, est essayiste. On lui reproche son féminisme " blanc et bourgeois". Elle a quitté son mari pour un professeur de français en Banlieue.
Leur fils Alexandre est un brillant polytechnicien qui s'apprête à rejoindre l'université de Stanford. Il cache une fragilité due à la pression des grandes écoles. Enfant, Il a souffert de l'absence de ses parents, trop préoccupés par leur carrière.
Mais un brèche va s'ouvrir, le vernis du pouvoir va s'écailler : Alexandre est accusé de viol lors d' une soirée estudiantine . La victime Mila , d'un milieu plus modeste et plus religieux osera porter plainte. Elle a honte et est meurtrie.
La première partie du roman nous présente les personnages, leur succès, leur failles, leurs mensonges.
La seconde partie est consacrée au procès. On suit les plaidoiries. Malgré tout on a de l'empathie pour les deux intéressés. Alexandre, si bien éduqué, est il le violeur? Les médias voudraient-ils sa peau parce qu'il appartient à une classe privilégiée ? Quant à la jeune victime, elle doit sans cesse se justifier, elle est soupçonnée de mensonge. Hélas elle n'a pas "les codes" . Qui a raison? Qui ment ? Chacun s'enferme dans sa version.
Ce roman habilement construit peut laisser un goût amer. le lecteur est perplexe.
Une leçon est à tirer de ce livre : tout peut basculer à tout moment dans votre vie .
