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Critique de Alexmotamots


Une grande fresque, passionnante, où les personnages se croisent et se recroisent.

Je les ai aimés, tous, dans leurs différences, leurs petites lâchetés et leurs conflits.

Ils ont pourtant des postes clés, mais une inattention va les précipiter dans un avenir incertain.

Les scènes d'amour sont passionnelles, comme si les seuls points d'encrage des personnages étaient ces moments de corps à corps passionnels.

Il y est question de la guerre en Irak où personne ne fait confiance à personne ; du racisme anti-noir et anti-juif, ainsi que du cyber-harcèlement ; du retour des ultras religieux.

Les personnages grandissent dans la douleur : oui, le temps de l'insouciance est fini pour eux.

L'auteure termine toutefois son roman sur une note optimiste : c'est grâce à la famille que nous pouvons surmonter les épreuves.

L'image que je retiendrai :

Celle du Grand Cercle dans lequel rêve d'entrer Osman.

Quelques citations :

« – Les blessures d'humiliation sont les pires, rétorqua son père. Pourtant, on n'en meurt pas. Regarde-moi, je suis toujours là… » (p.218)

« On voit mieux certains choses avec des yeux qui ont pleuré. » (p.219)

« Quand vous entendez dire du mal des juifs, dressez l'oreille, on parle de vous. » (p.307)

« Peut-être qu'il ne faut pas chercher à être heureux mais seulement à rendre la vie supportable. » (p.509)
Lien : http://alexmotamots.fr/?p=2653
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