- Je n'ai pas la patience de patienter.
- Pas de tour pendable, voleur. Montrons-lui un combat dans les règles de l'art.
Il n'y a pas de dangers, juste des défis.
Remerciements :
[...] Pour finir, merci à Tom Hiddleston. Oui, c'est bizarre, mais c'est important.
-T’as déjà vu des monstres gentils, toi? siffle le voleur.
-Toi, mais ça dépend des jours.
- Tu n'es pas seule dans ce combat. Il va falloir que tu te mettes ça dans la tête une bonne fois pour toutes. Et, si tu le souhaites, considère-moi comme ton refuge.
Le monde abonde en individus sans conscience ni âme, capables d'actes innommables. C'est donc ça, la balance de la vie ? Du bon, du mauvais, la beauté, la laideur intérieure, la bonté, la cruauté. Tout n'est pas noir ou blanc, mais un mélange de sang, de larmes, de sourires et de force. Quelle couleur est-ce là?
- Ne sois pas triste pour moi. Tu sais, je pensais que le meilleur jour de ma vie serait celui où elle prendrait fin pour de bon. Au final, le meilleur jour de ma vie a été lorsqu'elle m'a de nouveau appartenu.
Mes cordes vocales se tendent à se déchirer. Mes membres se raidissent : l'ombre ne cesse de guetter nos faits et gestes. Je puise dans mes dernières ressources. Ma gorge et ma poitrine se mettent à vibrer de plus en plus, comme une caisse de résonance. Ma langue cherche à épouser mon palais, buter contre mes dents et sculpter des mots avant de se faufiler entre mes lèvres. Je fais l'impasse sur ma douleur, contracte mon ventre prêt à expulser ce qui voit le jour à l'intérieur de moi. Un hurlement se forme dans mon esprit. Une rune qui se nomme [Echo]. Sans égard pour ma pensée, un prénom franchit le barrage de mes lèvres :
- Killian.
Je suis trop nature, trop spontanée, mais là, tout de suite, je m’en moque. Je vis mes émotions comme je l’entends.
Je ne sais pas depuis combien d'heures je suis entrain de lire. Deux, peut-être cinq. Pour moi, le temps est un concept barbare. Il se définit par le nombre de livres dévorés et les aiguilles correspondent aux pages qui se tournent dans un bruissement familier et apaisant. Dans ma chambre, aucune horloge au mur pour me rappeler à l'ordre, alors je continue mes lectures sans écouter les cris de mon corps affamé de sommeil. Impossible de dormir avant d'avoir fini un chapitre et, lorsque j'en termine un, je ne peux m'empêcher de me jeter sur la suite, plongée au coeur de ces aventures épiques. Je crois que je suis atteinte d'une étrange maladie, mais je ne souhaite pas en guérir.