Je veille. Ne crains rien. J'attends que tu t'endormes.
Les anges sur ton front viendront poser leurs bouches.
Je ne veux pas sur toi d'un rêve ayant des formes
Farouches ;
Je veux qu'en te voyant là, ta main dans la mienne,
Le vent change son bruit d'orage en bruit de lyre.
Et que sur ton sommeil la sinistre nuit vienne
Sourire.
Victor Hugo. Chant sur le berceau
[poème d'introduction à l'album]
Tous les jours, mon papa me conduit à l'école.
Il attend dans la cour jusqu'à ce que ça sonne.
Moi, juste avant d'aller dans les rangs, je cours lui faire
un gros bisou, parce qu'une journée sans lui, c'est long.
« Mais juste avant d’aller dans les rangs, je cours lui faire un gros bisou, parce qu’une journée sans lui, c’est long. »