Comté de Bridgewater, tome 1 : La chevauchée sauvage

Elle et mon père m'avaient forcée à accepter une image du bonheur et de la bien séance. Pas étonnant que ma mère ait fui cet endroit - elle avait toujours cherché la normalité. Elle avait toujours été plus soucieuse d'être intégrée qu'aimée. Et c'est ce qu'elle avait voulu pour moi aussi. Une vie normale. Une vie qui correspondant à l'idéal sur laquelle elle avait jeté son dévolu. Qu'elle avait atteint.

Rien ne pouvait me faire oublier mon travail plus rapidement qu’un homme mordillant doucement mon téton. Et pas n’importe quel homme. Sam Kane. Mon Dieu, il avait été mon béguin d’enfance, la star de mes fantasmes d’écolière, mais c’était il y a quinze ans.
Il n’était alors qu’un garçon. C’était désormais un homme entier et je l’escaladais comme un arbre. Nous avions passé une heure entière à nous disputer et il savait instinctivement comment me faire démarrer au quart de tour. Au lieu de le lui donner un coup dans les couilles, j’étais dans le couloir d’un bar et je le laissais me toucher, me goûter et me lécher.

Il pinça mon clitoris. Fort. J'aurais dû détester ça, être traumatisée par quelque chose d'aussi douloureux. Il s'est avéré que ce n'était pas douloureux du tout. C'était le plaisir le plus exquisément douloureux que j'avais jamais ressenti avant de jouir. J'ai crié, mon corps avalant la bite de Sam, essayant de l'attirer encore plus profondément en moi.

J'attendais avec impatience de mettre mes mains sur ses seins bien ronds. Je n'arrêtais pas de bander depuis que je m'étais retrouvé le nez collé sur sa poitrine, dans l'avion.
Le simple fait de la voir prendre du plaisir pendant que Sam la léchait m'avait presque fait jouir. Elle était magnifique, détendue et rouge d'excitation et même si ça ne me dérangeait pas que soit grâce à Sam. Je voulais néanmoins qu'elle ait ce regard aussi grâce à moi. Nous aurions dû aller chez Sam puisque il habitait en ville. Et très près du bar. Mais je voulais la prendre dans un lieu où elle pouvait crier de toutes ses forces; je ne voulais pas que les voisins appellent la police simplement parce qu'elle avait un orgasme.

J'avais les yeux rivés sur les pom-pom girls. Bon sang, je regardais n'importe quelle fille qui avaient des seins. J'avais été un adolescent obsédé, et tout ce que je souhaitais, c'était dégoter une nana et coucher avec elle. Je n'avais qu'une seule chose en tête à l'époque.

Elle ne pouvait pas manquer de ressentir ma queue, dure comme du roc, contre son ventre. Même avec ses talons aiguille, elle était minuscule. Elle n’était pourtant pas minuscule, elle avait des courbes voluptueuses que je prenais plaisir à tenir entre mes paumes. Ses seins s’écrasaient contre ma poitrine et je jure que je pouvais sentir ses mamelons durcir.

Les femmes ont plus de couilles que la plupart des hommes, et vous faites le même boulot avec des talons-aiguille super sexy ». Il jeta un coup d’œil le long de mes jambes jusqu’à mes talons-aiguille impitoyables que je portais habituellement. « J’ai déjà été avocat dans une grande ville et j’étais tellement tendu que j’aurais fini par avoir une crise cardiaque avant trente ans .

On nous a élevés à toujours considérer les femmes en premier, dans tous les domaines. Nous les protégeons, les chérissons, les aimons. L’amour courtois puissance mille, en quelque sorte. Quand un homme trouve la femme qui lui sied, il n’y a pas de retour en arrière possible.

Certaines femmes n’épousent qu’un seul homme, d’autres en épousent trois. Ce n’est pas inhabituel, c’est juste... normal pour nous ».
Je ne savais pas trop en quoi le polyamour était normal, mais à la façon dont Mike et Tyler regardaient Cara, je devinais qu’ils étaient heureux.

Le simple fait d’avoir vérifié ma boîte mail dans la réception de l’agence de location de voitures m’avait donnée une migraine. Farber laissait toujours mon dossier entre les mains de Roberts. Cela signifiait que plus je tardais pour rentrer, moins j’aurais de chances de le récupérer.