Ce dialogue des vérités plurielles est-il un défi au Dieu unique ? Faut-il croire pour comprendre ou douter pour exister ? Entre saint Augustin et Descartes, le lecteur fera son choix. L’auteur n'a pas voulu opposer ces deux démarches et a souhaité écrire , comme Alain Bosquet, un livre du doute et de la grâce.
Plus la religion relie, plus elle divise. Elle creuse un fossé entre croyants et incroyants, fidèles et infidèles, pieux et impies. En multipliant les obligations alimentaires ou vestimentaires, une religion crée l’uniforme entre les siens et le contraste avec les autres. Lorsque la différence n’est plus vivable, il n’y a plus que la guerre pour rétablir le droit d’autrui . On peut amender une loi, on peut modifier un contrat, voire organiser un divorce, on ne négocie pas une religion. Tous ceux qui l’ont tenté ont échoué.
Dans l'hémisphère Sud, Noël est même la fête de l'été, l'équivalent de la Saint-Jean sous nos latitudes. C'est le jour le plus long, le plus chaud, l'inverse parfait de notre 24 décembre qui bat régulièrement des records de froid. Ainsi Noël peut-il, par ses paradoxes climatiques, symboliser aux antipodes une religion universelle.
C'est un crime abominable mais il ne date pas du XXème siècle.Si le génocide des juifs est une honte de l'époque moderne ,il a au moins un équivalent dans l'histoire ancienne .L'oublier pour mieux préserver le caractère unique de la Shoah ou, au contraire , pour minimiser la haine des juifs est une grave erreur.
Les recul actuel en France et en Europe de la psychanalyse montre un certain désaveu des aveux.