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"Ici", c'est le trou du cul du monde, un coin des plus reculés de l'Ardenne Belge, un endroit où personne n'a envie d'habiter ni y séjourner. Si on veut s'y rendre, il faut des heures de route, plutôt monotones, à travers des forêts interminables et en sachant bien zigzaguer entre les ornières formées par la pluie et le gel de l'hiver.
"Ici", c'est 120 habitants permanents, cloués à ce lieu sans connaitre grand chose de l'ailleurs.
"Ici", on naît, on grandit, on vieillit, on meurt "Ici"
Mais comme le dit Christine van Acker, elle est venue "Ici" pour "les bienfaits de la nature, de la marche, le silence, les relations à dimension humaine, le bonjour de chacun [...] notre besoin de beauté, de simplicité, de bons produits, le contact avec les animaux".
Ferai-je le saut pour aller revivre en rase campagne? Même après cette belle lecture, je reste dubitatif.
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Un très joli petit recueil de chroniques campagnardes, qui se moquent avec tendresse et finesse, à la fois des villageois ancrés dans le terroir, et aussi des citadins de passage, tout en racontant l'écoulement des jours et des saisons. Une agréable découverte donc, choisie à la médiathèque au vu de sa couverture (irrésistible, pour moi).
LC thématique de juin 2021 : ''Moins de 100 lecteurs sur Babelio''
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Ici, dans le bled, au fin fond de la Belgique, la Gaume ; au milieu de nulle part, la campagne.

Pour Christine van Acker, vivre à la campagne, c'est prendre le temps d'écrire ; sinon que faire ? Mais c'est aussi l'occasion d'observer les gens, l'environnement. La vie au village ? La mort plutôt, car plus d'épicerie, plus de café, plus d'école même. Mais quand même des activités : la fête annuelle locale, le train-train journalier bousculé par 50 % de population supplémentaire en période estivale. Et ces nouveaux-venus tissent une nouvelle convivialité. Chaque autochtone a aussi sa spécificité.
Les courts chapitres font penser à autant de rédactions particulièrement soignées aux allures tantôt poétiques, tantôt imagées, tantôt tintées d'humour ou parfois le tout à la fois.
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« Ici » n'est pas un roman : il n'y a pas d'intrigue ! C'est juste un herbier d'impressions d'une citadine qui a choisi de vivre à la campagne. « Ici », c'est presque chez moi, c'est la Lorraine belge, région géographique, et la Gaume, région culturelle ; autrement dit la jungle, le trou perdu du sud, la partie oubliée de la région wallonne. C'est le pays qui n'existe pas, loin du stress, de la vie trépidante et des bouchons de la capitale. Qu'on y est bien ! Et c'est là que l'auteure a décidé de s'installer après avoir quitté la ville. Mais non, Christine, on ne « s'emmerde » pas à la campagne et on n'écrit pas pour passer le temps ! le temps, on le prend à vivre, à redécouvrir l'essentiel, le vrai visage de la ruralité tranquille bercée par le rythme des saisons. J'ai beaucoup apprécié les chapitres flashs de ce récit agreste, tellement vrais, lus sous la frondaison renaissante de mon noyer quarantenaire. Ici, on prend encore le temps de lire en écoutant l'herbe pousser !
Lien : http://leoalu2.blogspot.com
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Dans cette région qu'est la Gaume, j'ai pu passer un doux moment au fil des pages d'Ici, de Christine van Acker. La couverture du livre, extraite de la carte IGN reprenant les promenades sur le territoire des communes de Chiny, Florenville et Herbeumont, le chat couché sur un livre présent au verso du quatrième de couverture… ce livre patientait depuis quelques temps dans ma bibliothèque, et est venu à moi au moment opportun.

Christine van Acker nous décrit, dans de petits chapitres d'une ou deux pages, son environnement depuis qu'elle et son conjoint ont décidé de quitter la ville pour un tout petit village du sud de notre pays. Les voisins, les touristes, les achats en ligne, les amis qui viennent et nous invitent à retrouver la ville, la fête au village, le cimetière, la messe, le café, le temps qui passe, et qui s'écoule autrement, la nature… tout ce qui fait le quotidien au fil des saisons y est évoqué. Pour y avoir passé des vacances pendant un certain nombre d'années, pour y avoir rencontré des amis, pour y avoir goûté les joies simples et la convivialité, pour y avoir découvert des gens vrais, qui sont attentifs les uns aux autres, j'ai retrouvé dans « Ici » beaucoup de ce pourquoi, moi aussi, j'aime la Gaume.

Peut-être est-il possible (et même, plus vraisemblablement, c'est une certitude) que je manque d'objectivité dans la présentation de ce qui ne peut pas être qualifié de roman, mais plutôt de recueil d'impressions et de vécu… mais ces pages, si faciles à tourner, emplies de relations vraies et de nature, m'ont touchée et émue.

En résumé, un recueil empli de petites touches de couleur qui, mises ensemble, représentent ce qui fait le charme de cette belle région…
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« Comme les limaces ou les rongeurs, les maraudeurs ne sont pas de vrais voleurs. » (118)

Une carte IGN ouvre les routes, pousse à l'exploration, laisse le doigt suivre des itinéraires qui aboutissent à d'infinies spéculations. Ouvert avec curiosité, vite refermé, le contenu n'offre pas un cheminement aussi aventureux que sa couverture. Ces chroniques sont jetées sans qu'en sorte un sentiment d'affinité, d'amitié, de partage. Il y manque un sol, une chansonnette qui en marquerait la trame. Christine van Acker n'est pas à l'aise, peine à rendre ses histoires amusantes ou simplement touchantes. Elle triture le jeu de mot, tâtonne la chute, tente de plier à son idée des phrases qui manquent de naturel, sont parfois mal fichues quand la construction demanderait du doigté. Vite gribouillées, les situations passent avec maladresse. L'écriture n'est pas gracieuse. Un brin musclée. Ça avait l'air moqueur, ça vire mignon. Quelques minuscules éclats de loin en loin qui auraient mérité un développement (le syndrome de Stockholm envers l'hiver…) L'angle de départ sonne faux. Elle voulait nous parler d'un soit-disant ennui (dont elle n'est elle-même pas vraiment convaincue), elle nous le fait ressentir avec acuité.


Lien : http://versautrechose.fr/blo..
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