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Critique de HORUSFONCK


Les amours d'enfances sont indélébiles... Cela, Didier van Cauwelaert le ressent si fort et si bien, qu'il nous l'offre en 126 pages serrées-tassées qu'elles m'en ont semblé cinq fois plus nombreuses.
Cheyenne est une sorte de songe blond, qui revient frapper trois fois encore... de plus en plus faiblement. C'est doucement déchirant, impuissant et quasi-désespéré. Cheyenne, comme un mirage inatteignable, car si peu existant, si volatile comme une fragrance subtile qui s'évapore.
Trois petits tours et puis s'en vont! Un amour qui n'éclot pas, une vie qui fait trop mal, trop lourde, et Cheyenne disparaît. Peut de choses restent pour celui qui reste: Des images que sa mémoire va retenir de toutes ses forces, pour qu'elles ne s'effilochent pas comme une brume au soleil.
Car, impuissant, l'enfant de 1971 a laissé partir Cheyenne une fois de trop.
Il est des êtres qui nous échappent, nous dit Van Cauwelaert... Et ce sont ceux que l'on voudrait retenir. Et on a mal. Nous souffrons. Puis la vie reprend son cours. Et il naît un livre, sorte de miracle ténu comme une toute petite pierre précieuse.
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