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Critique de keisha


Lors du dernier Masse critique de Babelio, mon oeil (vigilant) a été attiré par deux titres de cette collection, et les corbeaux ont atterri dans ma boite aux lettres. de Vinciane Despret j'avais lu (et approuvé) Habiter en oiseau et Autobiographie d'un poulpe.

Les corvidés habitent partout sur notre Terre, parfois florissants, parfois en voie d'extinction. L'auteur a voyagé, discuté, réfléchi, et souvent a présenté les idées selon des perspectives différentes, sans prendre parti. J'ai beaucoup aimé ses questionnements, virant volontiers vers la philosophie. C'est absolument fascinant, les neurones grésillent (selon l'expression de la blogueuse Nicole).

A Brisbane, les corbeaux se sentent chez eux, au grand dam de certains habitants qui n'hésitent pas à agir de façon radicale. A Hawaaï, les 'alala' sont en grand danger, mais les populations ont leur héritage culturel à préserver. A Rotterdam, là ce sont des corneilles non originaires arrivées sur un bateau qui vont poser problème. Dans le désert des Mojaves, différentes recherches fort technologiques voudraient éviter que les corbeaux ne mettent en péril la survie d'une espèce de tortues. Pour terminer, direction Rota, iles Mariannes, où les aga vont disparaître (peut-être) pour des raisons pas encore totalement éclaircies.

On le devine, les espèces différentes (dont la notre) doivent vivre ensemble ou en tout cas apprendre à le réaliser. L'une des idées les plus belles développées est celle de l'espoir chez les corneilles; de toute façon, on en apprend beaucoup sur elles, et on ne les regardera (et les entendra) plus de la même façon.

Pour 'rendre ma copie' dans le mois, j'ai du lire un peu vite parfois, ce livre est dense, intelligent, et une deuxième lecture serait nécessaire pour moi. Certains passages sont plus ardus et demandent réflexion tout en lisant, cependant ils proposent je le sens leur propre récompense.
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