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Citations sur La source noire : Révélations aux portes de la mort (13)

Je demeure incrédule : le meilleur moment de leur vie aurait été celui de leur quasi-mort ? C’est inconcevable. Je suis contraint, je l’avoue, d’arrêter ma lecture toutes les cinq minutes et de me frotter les yeux. Est-ce un rêve ? Suis-je bien en reportage aux Etats-Unis, en train de lire un ouvrage scientifique ? Je me pince. Mais je ne rêve pas.
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Partout la nouvelle circule : il y a une femme peu ordinaire, une psychiatre (Ndr : E. Kübler-Ross), qui parle de la mort avec les mourants et qui prétend qu’il ne faut priver personne de la sienne, que la souffrance demeure une épreuve à adoucir, mais que la mort peut se métamorphoser en initiation et les mourants en professeurs de vie
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La rencontre avec ma femme avait contribué à m’apaiser un peu,
ainsi que certaines retrouvailles avec la nature.
Mais grâce à ces accompagnantes de fin de vie,
je me suis rendu compte que la mort n’est morbide
que si on l’occulte.

Et j’ai guéri de mon angoisse.
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...j’étais parti aux États-Unis pour faire une enquête sur les NDE
[expériences de mort imminente].

J’étais tenaillé par une grande angoisse de la mort depuis l’âge de 17 ans.
En arrivant là-bas, à ma grande surprise, j’ai découvert le champ des soins palliatifs.
Si, avant mon départ, on m’avait dit qu’il existait des accompagnants de fin de vie,
j’aurais pensé que c’étaient des fous furieux...
ou des croyants.
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Les petites émotions nous aveuglent. Les grandes nous éclairent. Sans doute faut-il se détacher des premières, mais celui qui ne ressentirait plus les secondes disparaîtrait. Le mieux serait sans doute d'appeler les premières passions, et les secondes compassion.
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Quand une personne va mourir, son énergie vitale baisse, ses sens s'affaiblissent, ses rapports avec l'extérieur s'amenuisent et c'est un peu comme si l'on fermait progressivement les volets d'une maison. Enfermée à l'intérieur, la conscience ne perçoit plus rien du monde. En revanche, elle aperçoit son propre reflet dans les vitres aux volets fermés et s'imagine que c'est le monde. Evidemment, la conscience se trompe. Elle se monte un cinéma.
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Intriguée, Elisabeth s'aperçoit que seule la venue de sa mère dans la chambre tend l'atmosphère. Il faut dire que Mme Kübler est terriblement angoissées. Elle ne dit rie, mais cela se sent. Elisabeth commence à comprendre que l'angoisse des "bien-portants" - surtout quand elle n'est pas exprimée - freine l'agonisant dans sa glissade naturelle, l'empêche inconsciemment de "vivre son propre deuil" et d'approcher de la "cinquième phase". L'acceptation sereine du grand départ doit être réciproque. De cœur à cœur, les vivants doivent laisser le mourant s'en aller.
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Mais là, je me suis retrouvé auprès de femmes
– puisque ce sont essentiellement des femmes qui font ce travail –
remplies de joie et d’espoir,
d'une manière que l'on ne peut comprendre
si on ne les a pas vues à l'oeuvre.
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Le cancéreux raconte d'une voix enrouée. EKR écoute. Elle cherche dans le récit de l'homme quel mot de passe lui manque, pour mourir enfin. Tout son corps ne demande que ça, c'est tellement clair. Et pourtant il est là, à s'accrocher, et EKR sait bien ce que cela signifie : il y a de l'unfinished business dans l'air, comme elle dit, du travail inachevé.
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Notre cerveau contient quelques centaines de milliards de neurones, et chacune de ces cellules est reliée à ses semblables par, en moyenne, un bon millier de passerelles - ce qui fait, au bas mot, plusieurs milliers de milliards de connexions. Un impensable ordinateur. Or, la nature de ces connexions est aussi fascinante que leur nombre. L'influx nerveux, c'est-à-dire le transporteur de nos sensations et de nos pensées, circule sur un mode électrique tant qu'il se promène à l'intérieur d'un neurone. Dès que cet influx parvient à l'une des passerelles, pour tenter de passer dans la cellule suivante, il est traduit dans un langage chimique. En réalité, il faudrait d'ailleurs plutôt utiliser l'image d'un ravin que celle d'une passerelle, car à l'endroit où deux neurones se rejoignent, il n'y a pas de pont mais une fente, une minuscule fente de quelques millionièmes de millimètres, que l'on appelle la synapse.
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