Citations sur Petit Cahier d'exercices de Communication NonViolente® (16)
Pourrions-nous, dans nos relations, être pacifiques sans être éteints, vivants et vrais sans être volcaniques, naturels sans être impulsifs ? Existe-t-il une façon de s'affirmer sans écraser l'autre et d'écouter l'autre sans se négliger soi-même ?
La violence est l'expression tragique de nos besoins insatisfaits. C'est la manifestation de l'impuissance et/ou du désespoir de quelqu'un qui est si démuni qu'il pense que ses mots ne suffisent plus pour se faire entendre. Alors il attaque, il crie, il agresse ...
"Chaque fois que je me plante,
je pousse !"
Michelle Guez (France)
Souvent au début de l'apprentissage de la CNV, notre langage devient limité, voire artificiel, ce qui nous vaut des commentaires ironiques et décourageants, du genre ; "Tu psychologises toujours tout comme ça ?" Tu es obsédé(e) de sentiments ces temps-ci ! Tu n'as plus qu'un mot à la bouche : tes besoins !"
L'action de quelqu'un peut "stimuler" notre colère, mais elle n'en est jamais la cause. Sa cause se situe dans nos pensées et dans notre interprétation de certaines situations. Et la racine de notre colère se situe dans nos besoins insatisfaits.
La colère est un sentiment couvercle qui en pasque d'autres. En effet, si l'on reconnaît les besoins qu'elle exprime, la colère se transforme et révèle d'autres sentiments, comme la tristesse, l'impuissance et la peur.
La colère est une fonction vitale qui a beaucoup de valeur parce qu'elle nous éveille et nous donne l'intensité pour agir. Son énergie est à respecter et à utiliser dans toute sa puissance, c'est-à-dire pour servir nos besoins et pas dans le but d'attaquer l'autre.
Empatheia signifie en grec "sentir intérieurement, percevoir l'expérience subjective de quelqu'un d'autre".
L'auto-empathie est un moment que l'on prend pour se tourner vers l'intérieur de soi et pour accueillir ce qui s'y passe.
Un besoin s'exprime en termes positifs et n'implique ni une autre personne, ni une action concrète. Il s'agit de dire : "J'ai besoin de..." et pas : "J'ai besoin que tu ne..."
Penser que nos sentiments sont causés par autrui représente une grande source de violence.