Le chien que Nino n'avait pas

Un bien joli album ! le dessin est légèrement imprécis et vif, les couleurs ont un côté suranné, sombre. le tout donne une ambiance touchante et quelque peu onirique.
Le sujet aussi est tout particulier et mérite d'être traité : l'envie d'un animal de compagnie. Nino veut un chien. En fait il en a même un, un chien imaginaire. Et il est super, ils s'amusent comme des fous ensemble. Et un jour Nino a un vrai chien. Mais moins bien. Mais ce n'est pas grave, parce que Nino a l'imagination fertile. Un caribou, un zèbre, un rhinocéros, une girafe, un ours, d'autres chiens imaginaires viennent tenir compagnie à Nino et son vrai chien.
Et leurs jeux tous ensemble ont l'air vraiment sympa !

Le Chien que Nino n'avait pas est un album écrit par Edward van de Vendel et illustré par Anton van Hertbruggen, édité chez Didier Jeunesse, dans lequel on découvre Nino, petit garçon solitaire, dont le meilleur compagnon de jeu est son chien imaginaire. Ses parents sont absents, et les vertigineux décors qui l'entourent sont déserts.
Servi par un dessin proche du sublime, cet album explore avec finesse les sujets du dénuement, et les moyens que l'enfant trouve, afin de le contourner par son imaginaire. Les aventures vécues par Nino et son chien imaginaire sont finalement peut-être plus grandes, et plus extraordinaires que celles qu'il vivra avec un véritable chien, trop réel pour être parfait… Et que dire, de la girafe imaginaire, de l'ours imaginaire, ou encore de l'élan ?
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